Bonduelle accélère sa croissance hors d'Europe

Le spécialiste du légume en conserve Bonduelle a publié ses résultats du quatrième trimestre. Il accélère ses ventes hors d'Europe et confirme ses objectifs de résultats pour 2012.
Bonduelle annonce une hausse de 2,4% de son chiffre d'affaires pour 2011-2012. Copyright REUTERS/Eric Gaillard

Sur l'exercice 2011-2012, clos le 30 juin, Bonduelle a réalisé un chiffre d'affaires de 1 767 millions d'euros, contre 1 726 millions lors de l'exercice précédent. Cela représente une hausse de 4,6% à taux de change et périmètre constant en un an.

Les bons résultats de Bonduelle sont poussés par une forte croissance dans les pays hors d'Europe : 29,3% (toujours à taux de change et périmètre constant) de croissance à l'extérieur, contre une baisse de 1,6% dans le continent.
Les activités hors d'Europe ont même représenté plus de 27% du chiffre d'affaires sur l'exercice.
Bonduelle voit dans cette accélération du grand international une validation de sa stratégie de développement externe. Récemment, elle s'est incarnée par des cessions d'activités dans les surgelés en Espagne et par l'acquisition de l'activité conserve de Cecab en Russie et des légumes surgelés d'Allens aux Etats-Unis.

Autre bonne nouvelle pour le groupe : le niveau des récoltes se révélait jusqu'ici conforme aux prévisions de ventes de Bonduelle. Il y a de quoi se réjouir compte tenu de la météo maussade en juin-juillet en Europe de l'Ouest, défavorable aux cultures de pois et de haricots, et des fortes chaleurs en Amérique du Nord.

Prévisions optimistes

Pour l'avenir, la principale inconnue est celle de l'évolution de la consommation, en particulier en Europe
Mais Bonduelle, dans un communiqué reste très optimiste : « le chiffre d'affaires annuel, conforme aux objectifs, et la bonne maîtrise des dépenses devraient permettre au groupe de confirmer le rebond de la rentabilité dans la fourchette annoncée en octobre 2011 et revue en hausse en février 2012, de 98 à 100 millions d'euros de rentabilité opérationnelle. »

Les résultats de cette année contraste avec ceux de 2010-2011. Qualifiée de mauvaise année, elle fut marquée par une baisse des prix dans la distribution alors que les coûts liés aux matières premières s'envolaient.
Et en bourse, depuis le 1er janvier, le titre a repris 12,64% après en avoir perdu 12,5% en 2011.
 

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