Rachat d'Opel à GM : Magna, donné favori, et Fiat précisent leurs projets

Selon le ministre président du Land de Hesse, les chances de sauver le constructeur automobile Opel, filiale européenne de General Motors (GM), ont beaucoup progressé. Il préfère l'offre du canadien Magna qui a été détaillée ce vendredi et se dit déçu par celle de Fiat.

Selon le ministre président du Land (Etat-région allemand) de Hesse, très impliqué dans l'avenir du constructeur automobile Opel, filiale européenne de General Motors (GM), les chances de sauver ce groupe ont beaucoup progressé. Il se dit notamment très confiant dans les chances de parvenir à un compromis avec les etats-Unis sur l'obtention d'un crédit-relais pour Opel.

Par ailleurs, une quatrième offre de rachat pourrait intervenir dans ce dossier Opel. On savait déjà que Fiat, l'équipementier auto canadien Magna et le fonds d'investissement Ripplewood étaient en lice. Mais l'on parle maintenant d'une proposition venue de Chine. Il pourrait s'agir du groupe SAIC qui n'a pas fait de commentaire, ses homologues Dongfeng et Geely ne paraissant pas avoir soumis une telle proposition.

Sur ce sujet des offres, le ministre-président de Hesse s'est égalment livré à des commentaires, se disant un peu déçu par la proposition de Fiat et trouvant que celle de Magna offrait les meilleures perspectives pour l'entreprise. Il n'a pas évoqué de quatrième offre venue de Chine.

Magna a précisé ce vendredi qu'il prévoit d'investir 500 à 700 millions d'euros dans Opel, qu'il demandera à Berlin 4 à 5 milliards d'euros de garantie de prêts et qu'il essaiera de convaincre d'autres constructeurs de fabriquer des modèles sur les sites d'Opel menacés comme en Grande-Bretagne ou à Anvers, en Belgique. Il table sur 9000 suppressions de postes. Il prévoit en revanche de maintenir les quatre sites allemands et le centre de développement, également outre-Rhin, à Russelsheim. Magna serait associé à des investisseurs russes, la banque Sberbank et le groupe GAZ.

Fiat a de son côté annoncé s'être doté de trois banques conseil sur ce dossier Opel, les italiennes UniCredit et Intesa Sanpaolo et la banque d'affaires américaine Goldman Sachs. Il a aussi indiqué qu'il prévoyait moins de 10.000 suppressions de postes en Europe en cas de rachat d'Opel.

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