Marché auto en France : Renault met le turbo

Sur les 179.926 véhicules immatriculés en France en février, 27% étaient issus des usines du groupe. Renault et Dacia réalisent ainsi la plus forte progression depuis le début de l'année avec une hausse des immatriculations de 43,4%.

Avec 48.586 véhicules immatriculés (hors utilitaires) en février et 97.843 si on ajoute ceux de janvier, Renault commence fort l'année 2010. Le groupe signe en effet ainsi la plus forte hausse du marché automobile français, loin devant ses concurrents : + 30,1% en février et +43,4% depuis le début de l'année.

Sa filiale roumaine low cost (à bas prix et bas coûts) Dacia a largement contribué à cette performance. En février, les français ont immatriculé 7199 automobiles de la marque. C'est 114% de plus qu'en février 2008. Mais la marque au losange a su également profiter des dernières commandes du bonus à taux plein, enregistrées avant le 31 décembre et livrées depuis. Sur les deux premiers mois de l'année, sa part de marché atteint 23,6 % avec 97.843 véhicules immatriculés. Si on ajoute les performances de Dacia, le groupe affiche sur les deux premiers mois une part de marché de 27,8% avec des immatriculations en hausse de 43,4% par rapport à la même période de 2009. A titre de comparaison, PSA Peugeot Citroën ne progresse que de 19,6% sans gain notable de parts de marché. Le numéro 1 français continue cependant à devancer largement Renault avec une part de marché de 34,3% en février.

D'une façon générale les groupes français tiennent la dragée haute aux véhicules de marques étrangères. En février, les immatriculations de véhicules de marques françaises ont progressé de 21,3% contre 13,4% pour les marques étrangères. La part de marché des constructeurs hexagonaux s'établit ainsi à 57,3%, soit 0,8 point de plus qu'il y a un an. A noter que Toyota semble pâtir des rappels en série de ses véhicules. En février, la marque japonaise voit sa part de marché passer de 3,8 à 3% alors que Nissan, deuxième marque japonaise la plus vendue en France, a au contraire profité d'une hausse de 40,4% de ses immatriculations sur le seul mois de févier. Ce qui ne devrait pas déplaire à son principal actionnaire... Renault.

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