Ventes de voitures en France : l'effet de la prime à la casse s'essouffle

En avril, les ventes de voitures neuves françaises ont progressé de seulement 1,9%, soit un net ralentissement par rapport aux hausses enregistrées sur les trois premiers mois de l'année. Les constructeurs français Renault et Peugeot tirent néanmoins leur épingle du jeu.

Les immatriculations de voitures neuves en France ont continué de progresser en avril mais de façon moindre que sur les trois premiers mois de l'année. La hausse des ventes de voitures particulières s'établit sur un an et à même nombre de jours ouvrables à 1,9%, soit 190.986 unités, selon le Comité des constructeurs français d'automobiles (CCFA), contre une progression d'encore 17,9% en mars.

Ce ralentissement est imputable à la baisse de l'effet "prime à la casse" qui avait permis de doper les ventes de voitures en début d'année. Ainsi, sur l'ensemble des quatre premiers mois de 2010, les immatriculations dans l'Hexagone ressortent en augmentation de 12,9% sur un an, à 785.706 unités. Mais le second semestre devrait être beaucoup plus difficile à négocier pour les constructeurs.

En attendant, les deux groupes français français PSA Peugeot Citroën et Renault ont de nouveau vu leurs ventes progresser. Le premier affiche une hausse de 7,3% en avril grâce au bond de 24,2% enregistré par la seule marque Peugeot qui a permis de compenser le coup de mou enregistré par la marque Citroën (-8,6%).

Du côté du groupe Renault les immatriculations ont progressé de 17,2%, dont une hausse de 9% pour la marque au losange et une nouvelle envolée de plus de 100% pour Dacia (Logan, Sandero et Duster).

Pour les constructeurs étrangers, Nissan (+49,2%), General Motors Europe (+43,5%) et le groupe BMW (+24,1%) enregistrent les hausses les plus notables. A l'inverse, les groupes Volkswagen (-20%), Fiat (-13,3%) et Ford (-12,8%) sont à la peine.

Au final, les marques françaises sont en hausse de 8% pour le mois d'avril, tandis que les marques étrangères sont en repli de 4,9%. La part de marché des constructeurs français s'établit à 52,9% contre 47,1% pour les groupes étrangers.

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