PSA veut réintégrer le CAC 40 "le plus vite possible"

Le président du directoire de PSA Peugeot Citroën, Philippe Varin, a émis l'espoir lundi que le constructeur automobile fasse "le plus vite possible" son retour au sein du CAC 40, l'indice vedette de la Bourse de Paris dont il est sorti la semaine dernière.
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Tel un grand club à peine relégué en seconde division, PSA Peugeot Citroën rêve déjà de retrouver les sommets. Philippe Varin, président du directoire, qui a appris la semaine dernière que son groupe allait sortir du CAC 40 après avoir perdu près de 90% de sa capitalisation boursière depuis cinq ans, a en effet indiqué lundi qu'il souhaitait que le constructeur automobile fasse "le plus vite possible" son retour au sein de l'indice vedette de la Bourse de Paris.

"Ce n'est pas agréable de sortir du CAC, mais ce n'est pas une surprise malheureusement, car on était depuis un certain temps en dessous de la barre", a-t-il déclaré, en marge de l'inauguration d'une exposition pour le centenaire de l'usine Peugeot de Sochaux dans le Doubs, berceau de la marque et premier site industriel français. L'objectif ? "Y revenir le plus vite possible", a ajouté Philippe Varin. Il a toutefois assuré que cela ne changeait rien aux plans du groupe, confronté à l'effondrement du marché automobile européen où il réalise l'essentiel de ses ventes.

Un membre historique du CAC 40

PSA faisait partie de l'indice vedette de la Bourse de Paris depuis la création de ce dernier, fin 1987. Mais la déconfiture du titre qui a perdu près de la moitié de sa valeur depuis le début de l'année a relégué l'entreprise aux alentours du 80e rang du classement des capitalisations de la place parisienne. En difficulté, PSA est engagé dans un plan de restructuration choc, qui doit se traduire notamment par la suppression de 8.000 postes en France et la fermeture en 2014 de l'usine d'Aulnay-sous-Bois en Seine-Saint-Denis. Le ministre du redressement productif Arnaud Montebourg, doit justement présenter ce mardi aux syndicats de PSA les premières conclusions du rapport commandé sur la situation du constructeur automobile en crise.

Le premier constructeur automobile français s'est aussi adossé fin février au géant américain General Motors, qui a pris 7% de son capital. Ce rapprochement doit se traduire entre autres par la production de modèles sur des plateformes communes, des groupes de travail planchant actuellement là dessus. "Ils rendront leurs conclusions fin octobre", a précisé lundi Philippe Varin.

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Commentaires 5
à écrit le 11/09/2012 à 11:02
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je suggère humblement à mr montebourg de ne pas trop l'ouvrir, afin de ne pas reproduire les effets catastrophiques de ses précédentes interventions

à écrit le 11/09/2012 à 10:51
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Le rapport Sartorius c'est une blague? Trop fort ces "experts de mines": 3 mois pour nous pondre se que l'on savait déjà!!!!! Je comprend pourquoi quand on leur a confié le secteur énergétique ça a tourné au fiasco.

à écrit le 11/09/2012 à 10:50
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Si j?étais la famille Peugeot, vu comment notre cher ministre du redressement productif les a traités, je quitterai la France avec ses usines et j'irais m'installer en Belgique.

le 11/09/2012 à 12:35
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Ils sont déjà en Suisse et ont ponctionné 6 milliards en 10 ans, c'est pas suffisant ?

à écrit le 11/09/2012 à 10:34
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Je suggère humblement à la direction (familiale?) de PSA d'être un peu moins provinciale et et de mettre un grand angle sur sa stratégie. Il faut réfléchir aux occasions ratées d'alliances et au bien fondé de l'accord GM (aux synergies douteuses et f...

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