Manifestations chez PSA, mais le plan social est en passe d'être validé

Manifestations musclées devant le siège de PSA à Paris, pour la tenue d'un CCE. Mais le plan social devrait être validé, sauf par la CGT.
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Les salariés en grève d'Aulnay, qui se sont distingués par de nombreuses violences durant les semaines de mouvement social, ont manifesté bruyamment leur mécontentement devant le siège de PSA Peugeot Citroën,  près de la porte Maillot à Paris. A coup de pétards et fumigènes, selon l'AFP.  Le face à face entre les grévistes et les forces de l'ordre, qui ont encerclé les manifestants, était tendu en début d'après-midi. Des pneus ont été brûlés à proximité, provoquant une épaisse fumée noire avenue de la Grande Armée (Paris 16ème). Et ce, alors que s'ouvrait un nouveau comité central d'entreprise (CCE).

CCE ce lundi

Les élus du CCE sont en effet consultés sur le projet d'accord concernant les mesures d'accompagnement pour les salariés de l'usine d'Aulnay - vouée à la fermeture en 2014. Ce lundi, malgré les désordres, les syndicats devraient donner un avis favorable, à l'exception de la CGT. L'usine de Seinte-Saint-Denis, qui produit la petite Citroën C3, est paralysée par une grève (très minoritaire) depuis le 16 février,. Au total, 11.214 suppressions de postes sont envisagées entre mai 2012 et mi-2014. Aux 8.000 suppressions, annoncées en juillet 2012, s'ajouteront plus de 1.500 départs naturels non remplacés, ainsi que des départs liés à un plan de départs volontaires mis en oeuvre en 2012.

Mesures d'accompagnement

Le projet d'accord prévoit des mesures de mobilité externe vers une entreprise venue s'installer sur le site d'Aulnay ou de Rennes, des mesures concernant la transition professionnelle vers des entreprises partenaires du groupe et un dispositif senior.

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Commentaires 3
à écrit le 21/03/2013 à 10:11
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la famille Peugeot fait du ski en Suisse, où elle est exilée fiscale...

à écrit le 19/03/2013 à 13:20
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Plus de 11 000 suppressions d'emplois en deux ans, ce n'est pas violent? La fermeture de l'usine d'Aunay, ce n'est pas violent? Après celle en douce de Melun-Sénart (gestion de pièces détachées) : 800 salariés écvporés en 5 ans grâce à des départs "...

à écrit le 19/03/2013 à 2:42
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les promesse n'engache que ceux qui y croit Mr syndicat qui vous ont entube

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