À Paris, la construction de la Tour Triangle validée par la justice

Le tribunal administratif a validé le projet de construction de la Tour Triangle dans le sud de Paris, qui doit héberger hôtel de luxe et bureaux dans un immeuble d'environ 180 mètres de hauteur, selon une décision rendue publique ce lundi 6 mai 2019.
L'édifice de 180 mètres de haut et 42 étages est signé des architectes suisses Herzog et de Meuron.

"Le permis de construire de la Tour Triangle n'est pas entaché d'illégalité", indique le tribunal dans sa décision, rejetant ainsi les recours de trois associations - SOS Paris, France Nature Environnement Île-de-France et association pour le Développement harmonieux de la porte de Versailles et ses environs. Celles-ci estimaient que l'étude d'impact du projet était "insuffisante" et la procédure suivie entachée d'irrégularités. Des arguments rejetés par la justice.

En outre, le tribunal administratif estime que la "mairie de Paris n'a pas commis d'erreur manifeste d'appréciation en considérant que le projet de la Tour Triangle n'est pas de nature à porter atteinte au caractère ou à l'intérêt des lieux avoisinants" et monuments.

Concernant le recours relatif au bail, le tribunal a estimé "qu'il n'était pas compétent" pour statuer dans la mesure où le contrat "n'est pas un contrat administratif, mais un contrat de droit privé soumis au code de la construction et de l'habitation".

Un hôtel, du coworking et de la culture

Avec la cité judiciaire, "la Tour Triangle fait partie de ces nouvelles constructions qui dessinent ce nouveau Paris", s'est réjoui auprès de l'AFP un des défenseurs du projet, l'adjoint à la mairie de Paris en charge de l'urbanisme, Jean-Louis Missika. La première pierre de la tour doit être posée avant 2020, en vue d'une ouverture avant les Jeux Olympiques de 2024.

Cet édifice de 180 mètres de haut et 42 étages, contre 300 mètres de haut pour la tour Eiffel, et signé des architectes suisses Herzog et de Meuron, aura un hôtel quatre étoiles de 120 chambres avec un "sky bar", 2.200 mètres carrés d'espace de "coworking" et un équipement culturel de 540 m².

Très contesté, le projet avait été une première fois rejeté en novembre 2014 puis approuvé avec quelques modifications par le Conseil de Paris le 30 juin 2015, à une courte majorité. Mme Hidalgo avait alors rappelé que la construction du gratte-ciel représentait un investissement privé de 500 millions d'euros et la promesse de 5.000 emplois.

(Le titre et les intertitres sont de latribune.fr)

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Commentaires 4
à écrit le 07/05/2019 à 16:30
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Et les logements dans tous ça? Une pyramide mais pas de logement. Anne, as tu oublié tes promesses?

à écrit le 06/05/2019 à 22:17
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Lorsque des auteurs de recours contre des permis de construire (qu'il s'agisse de particuliers ou d'associations) sont déboutés, ils devraient être financièrement condamnés à indemniser l'autre partie pur les pertes que ces recours abusifs ont occasi...

à écrit le 06/05/2019 à 16:52
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Ils ont prévu 5000 places de parking aussi ?

à écrit le 06/05/2019 à 15:42
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Paris défiguré. Nous attendons aussi un triangle au dessus de Notre Dame. Mais nous ne battrons pas Londres avec son duo constitué de la tour "The Shard" haute de 310m en forme de tour du Mordor où repose l'oeil de Sauron et le London Eye, observatoi...

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