Pénalisé par les retards et les surcoûts, le secteur du BTP repense ses chaînes d'approvisionnement

DOSSIER MONDIALISATION- Les difficultés s'accentuent sur la filière du bâtiment et des travaux publics. Frappés de plein fouet par par la hausse des prix de l'énergie et les problèmes chroniques des approvisionnements, les professionnels réfléchissent à la réorganisation de leurs chaînes d'approvisionnement et comptent surfer sur la transition énergétique pour favoriser les relocalisations.
César Armand
(Crédits : Reuters)

Après deux ans et demi de crise sanitaire, aussi incroyable que cela puisse paraître, la Fédération française du bâtiment (FFB) comme la Fédération nationale des travaux publics (FNTP) ne disposent d'aucune base de données exhaustive répertoriant les matières premières et les matériaux de construction qui figurent sur leur chantier. Pourtant, entre une faible production en 2020 - Covid oblige - et une forte demande en 2021 en raison de la reprise économique, la crise de l'approvisionnement ne date pas d'hier. Dès juin 2021, soit un an après la fin du premier confinement mondialisé, le ministre de l'Economie, des Finances et de la Relance, Bruno Le Maire, a créé un « comité de crise » et instauré une « médiation de filière » sous la houlette du Médiateur des entreprises Pierre Pelouzet. Car entre les retards et les hausses de prix entraînaient de fortes tensions sur la filière.

« Une PME nous a saisis, car elle avait des difficultés de hausse des prix avec son distributeur. Cela la coinçait vis-à-vis de son client, qui était prêt à faire un effort. Nous avons conduit une médiation PME-distributeur-producteur. Chacun a pris sa part et nous arrivons à étaler l'augmentation. Il vaut mieux parfois rogner ses marges pour que tout le monde tienne », indiquait Pierre Pelouzet

Il y a un an, rebelotte : il était également question de l'envoi d'une circulaire à tous les acheteurs de l'Etat pour ne pas appliquer de pénalités de retard aux TPE-PME du BTP. « Dans les marchés de travaux, les clauses sur les "causes légitimes de retard de délai de livraison" vont de plus en plus intégrer ces problèmes d'approvisionnement de la part des constructeurs, sans qu'aucune assurance ne puisse couvrir ce risque », rappelle Pascal Dessuet, directeur délégué construction et immobilier d'Aon France, numéro 2 mondial de l'assurance.

Même l'imprévision, qui a fait l'objet d'une autre circulaire, ne résout rien. « Personne ne s'entend sur la définition de ce qui est imprévisible. Autrement dit, elle n'est d'aucun recours pour régler ce type de problème et le marché de l'assurance n'offre pas de garantie pour couvrir un retard de travaux lié à un défaut d'approvisionnement », ajoute le courtier.

« Il n'y a pas de bouclier tarifaire dans l'industrie »

Pour ce qui est des matériaux de construction par excellence, le ciment et le béton - le premier entrant dans la composition du second -, « en France, il n'y a pas problème de pénurie », assure Bruno Pillon, le président du Syndicat français de l'industrie cimentière (SFIC). En revanche, comme sa consœur Marine Charles, directrice générale de Saint-Gobain Weber France (mortiers industriels), il fait face à une volatilité des prix que ce soit pour les sacs - les emballages « qui sont produits ailleurs qu'en France » - et les palettes de bois, utilisées dans la manutention des produits.

« Dans les entrants, l'acier n'est plus aussi disponible qu'avant, de même que le manque de composants électroniques peut être en difficulté et donc allonger les délais de déploiement de certains projets de modernisation. Nous essayons de donner un maximum de visibilité à nos clients et de répercuter les hausses seulement quand nous ne pouvons pas faire autrement », poursuit le président du SFIC, qui regroupe 26 cimenteries en France, 4.500 emplois directs, 25.000 indirects.

Les métiers de la terre cuite comptent autant d'emplois directs répartis sur 125 lignes de production. Les briques de structure destinées à être enduites servent à ériger 30% des logements collectifs et 50% des maisons neuves pendant que les briques apparentes sont collées sur la structure ou sur l'isolation par l'extérieur. Leur souci reste le même que celui des cimentiers, à savoir l'accès à une électricité décarbonée, abondante et à un prix compétitif.

« Il n'y a pas de bouclier tarifaire dans l'industrie », déplore ainsi Isabelle Dorgeret, directrice générale de la Fédération française des tuiles et des briques (FFTB, 953 millions de chiffre d'affaires en 2021). Même si nous comptons 10% de biomasse/biogaz dans nos procédés, nos usines tournent majoritairement au gaz naturel 24h/24 car il faut sécher puis cuire la terre », enchaîne-t-elle.

Pour autant, cette filière se porte plutôt bien, à tel point qu'elle n'arrive pas à répondre à la demande (+15% en ce moment), malgré des équipes qui tournent parfois aux 5/8. « Tous les acteurs de la filière aval - négoces, maçons, couvreurs - prennent naturellement leur précaution en stockant. Sans parler de tous les permis de construire déposés fin 2021 avant l'entrée en vigueur de la RE2020 », décrypte la professionnelle.

Le chêne part en Chine, les semi-conducteurs y restent

La RE2020, la nouvelle réglementation environnementale des bâtiments neufs, est en effet applicable depuis le 1er janvier 2022. Elle repose sur le béton « sous réserve d'être décarboné », les matériaux géosourcés, type terre cuite, mais surtout sur les matières biosourcées, c'est-à-dire d'origine locale, végétale et animale, type chanvre, lin ou paille. Depuis la présentation de cette nouvelle norme en octobre 2020 jusqu'en mars 2022, date à laquelle le gouvernement a dévoilé sa feuille de route spécifique pour la filière, le bois occupe une place de choix.

Dans la famille des feuillus - charmes, bouleaux, châtaigniers... -, les hêtres représentent 10% de la forêt française et constituent la première ressource (12% du total) avec le chêne, suivis par les peupliers. Côté résineux, le douglas, le pin et l'épicéa font l'affaire« Dans ces périodes de tension et d'incertitude, les matériaux biosourcés comme le bois tirent leur épingle du jeu car moins exposés à la volatilité des coûts de l'énergie », abonde le promoteur spécialisé Julien Pemezec, à la tête de Woodeum.

Promoteurs immobiliers, territoires et scieurs, « nous planifions ensemble le nombre de mètres cubes pour prévoir les capacités de production », explique Paul Jarquin, président de l'association Fibois France. En Île-de-France, l'accord paraphé par plus de quarante signataires porte sur 1,5 million de mètres carrés et se déploie dans 200 opérations pour 900.000 m².

En outre, 70% de la récolte totale française commercialisée est issue des propriétaires privés, devant l'Office national des forêts (ONF) et les communes forestières. Au 1er semestre 2021, sur le chêne, les achats de bois non-transformés récoltés en France ont augmenté de 42%.

Pour autant, le bois ne représente que 10% de la construction française : 4% des logements collectifs et jusqu'à 15% des équipements publics dans certaines régions. La filière reste, en effet, très dépendante de ses exportations. Au premier semestre 2021, 80% de celles de chêne français étaient destinés à la Chine.

A l'inverse, les semi-conducteurs et autres composants électroniques qui entrent dans les logements via les pompes à chaleur ou les thermostats connectés restent, eux, captés par leurs producteurs, les marchés asiatiques.

« Si la France et l'Europe veulent produire les produits de la transition énergétique sur leur territoire, cela passera probablement par une diminution de la dépendance aux matériaux chinois, et des alternatives devront être trouvées, comme par exemple en Afrique », prédit Arthur Jouannic, directeur France de Delta-EE, cabinet d'études et de conseil sur les marchés de la transition énergétique.

Pascal Boulanger, président de la Fédération des promoteurs immobiliers, pointe un autre enjeu : « N'est-ce pas le moment de réindustrialiser et de recréer de l'emploi ? À quand la volonté politique d'exonérer les charges sociales sur les bas salaires ? Si nous voulons créer des filières en France, il va falloir se poser la question du coût du travail ».

Le grand retour de la notion de « souveraineté économique »

Un discours patronal qui se retrouve dans celui de la Fédération nationale des travaux publics : « La notion de souveraineté économique prend tout son sens aujourd'hui, mais pour reconstituer des filières et relocaliser, cela demande du temps long. Il suffit d'un maillon soumis à une secousse pour voir la vulnérabilité de la chaîne de production. Nous devons nous organiser collectivement pour être moins dépendants », abonde le directeur général de la FNTP, Julien Guez. Pour appuyer son propos, il raconte :

 « J'ai le souvenir d'un problème de peinture pour routes il y a environ un anIl y avait deux usines: une en Allemagne, une aux Etats-Unis, sauf que la première était en panne et la seconde n'alimentait que le marché américain. Les professionnels de la route étaient  alors en panique, nous avions un risque de paralysie de la construction routièreJusqu'à peu, l'importation des matériaux n'était pas un sujet. Il y a peut-être une nouvelle donne entre le coût et l'empreinte carbone ».

La relocalisation passe aussi par la mixité des matériaux. Cette dernière est d'ailleurs encouragée par la RE2020. Mais là encore, un problème se pose : « Les normes freinent le développement des filières », regrette Christine Leconte, présidente du Conseil national de l'ordre des architectes (CNOA). Si ces derniers veulent réaliser des assemblages innovants en ce sens, ils doivent passer par le Conseil scientifique et technique du bâtiment (CSTB). L'établissement public leur délivre alors une attestation expérimentale (ATEX) mais celle-ci n'a une durée de vie limitée. Il leur faut également faire entendre aux élus ainsi qu'aux aménageurs et aux promoteurs immobiliers qui, « il y a encore quelques années, n'avaient pas de connaissance précise sur ces sujets, à part sur le béton », pointe leur représentante.

Frank Hovorka, directeur technique et innovation de la Fédération des promoteurs immobiliers (FPI)se tente d'apaiser ces inquiétudes.

« Il n'est pas question de remplacer toute la production en béto[dans la RE2020] », assure-t-il. « Pour le bois, il est envisagé de passer de 6 à 30% de parts de marché dans un horizon de 10 à 15 ans. Comme pour la paille par exemple, il nous faut créer des filières qui permettent d'avoir des produits qui correspondent et qui soient standardisés de façon performante », embraye-t-il.

« Avec l'impulsion de la RE2020, nous constatons déjà la préfabrication de pans de murs en atelier. Par exemple, Activ'Home sait déjà traiter 4 x 15.000 m² de mur par an et a encore des investissements en préparation pour augmenter ses capacités », nuance Damien Cuny, directeur général de la jeune pousse Kompozite, une plateforme d'aide à la conception de bâtiments bas-carbone.

Un surcoût de l'ordre de 5 à 10%

Toutes ces problématiques pèsent sur le coût de construction sachant que ce dernier représente, aujourd'hui en moyenne la moitié du prix d'un logement, calcule l'économiste Robin Rivaton. D'autant que, « le poids de l'énergie dans la fabrication va être durablement renchéri, au-delà des éléments conjoncturels actuels, alerte le « banquier des promoteurs » Olivier Colonna d'Istria, président du directoire de la Socfim (groupe BPCE). Du fait de l'accentuation de la pression sur ces critères, et notamment de la décarbonation des industries, cela va coûter encore plus cherjusqu'à ce que la part des énergies « propres » soit devenue significative ».

Aujourd'hui, les réseaux accueillent seulement 2% de biogaz, contre 10% prévus à horizon 2030. Cette part pourrait même monter à 20% à condition que l'Etat subventionne davantage la production de biométhane, les agriculteurs étant déjà prêts, assure Antoine Sellier, responsable du pôle Résidentiel chez GRDF (Gaz, réseau et distribution). En attendant, il recommande le développement de solutions hybrides gaz et électricité. « Le bilan carbone global est le même. L'hiver, l'électricité est en partie charbonée... », promet-il. Sauf que là aussi, certains composants des pompes à chaleur et des chaudières viennent d'Asie...

Quoi qu'il en soit, même si le banquier Olivier Colonna d'Istria évalue de 5 à 10% le surcoût de toutes ces contraintes dans l'habitat neuf, ses clients s'affichent plutôt optimistes. « Certaines entreprises spécialisées commencent à avoir des creux dans leur commande comme pour les matériaux de façade par exemple, c'est-à-dire les parements en acier ou en aluminium. C'est paradoxalement un signal rassurant », souligne ainsi le président de Woodeum, Julien Pemezec.

« Certes, actuellement la production d'une menuiserie en bois neuf met mois à arriver, mais cela va se rétablir. Il y a bien une inflation des coûts et des délais qui se rallongent, mais sur notre chiffre d'affaires cumulé de tous les projets en cours de 2,5 milliards, cela ne représente que 15 millions d'euros », appuie Yoann Choin-Joubert, pdg-fondateur du groupe Réalités.

La « sobriété énergétique » de rigueur dans la rénovation

Les professionnels de la rénovation, objet de 6,7 milliards d'euros dans le plan de relance puis de 2 milliards supplémentaires dans le budget 2022, voient, eux aussi, la situation s'améliorer. « Comme tout le monde, nous sommes impactés par la crise des matières premières : les fenêtres depuis le printemps 2021 et les volets roulants et les semi-conducteurs depuis juin 2021, mais en matière d'approvisionnement, le pire est plutôt derrière nous », nuance André Dot, président de Velux France.

Face à cet optimisme, Christine Leconte, présidente du Conseil national de l'ordre des architectes s'interroge :

« Quand France Relance met des milliards sur la rénovation, pourquoi n'investissons-nous pas collectivement dans le développement de filières locales plutôt que de dépenser pour acheter du polystyrène de Chine ? »

« Pour réussir leur décarbonation, les promoteurs immobiliers estiment qu'ils doivent réaliser jusqu'à 40% de rénovation en 2030. Sauf qu'aujourd'hui, ils n'en font que 2 à 5%. Ils savent restructurer et transformer des bureaux de luxe, mais ils ne savent pas rénover en masse ni transformer des bureaux en logements à coût compétitif », tacle, à son tour, Chloé Clair, directrice générale de la startup namR, développeuse de connaissances « inédites » et fiabilisées sur tous les bâtiments de France.

Malgré ces divergences, tous érigent la sobriété énergétique en nouvelle donne. « Nous travaillons à développer des conceptions numériques réduisant l'utilisation de matière, des matériaux vertueux en carbone et sourcés localement en regardant avec nos clients ce qui a le plus faible impact », illustre Romain Duballet, son co-fondateur de la jeune pousse XtreeE, spécialisée dans l'impression 3D, dont 35 murs uniques viennent de sortir de son usine pour assembler cinq maisons à Reims pour le bailleur social Plurial Novilia (groupe Action Logement). Un créneau aussi occupé par Sculpteo.

« Oui, nous pouvons penser à une autre énergie que le gaz naturel, renouvelable de préférence, mais cette transition risque de prendre du temps. La meilleure énergie reste celle que l'on ne consomme pas, c'est elle la plus respectueuse de l'environnement », martèle, dans la foulée, Yannick Ainouche, le nouveau président de la chambre des diagnostiqueurs immobiliers (CDI) de la Fédération nationale de l'immobilier (FNAIM).

Cette baisse des usages va s'accélérer avec la réglementation. Au 1er janvier 2023, entrera en vigueur la responsabilité élargie des producteurs (REP) pour les produits, matériaux et construction béton (PMCB) pour en améliorer et augmenter le recyclage. « Jusqu'à ce jour, les possibilités d'utilisation de granulats recyclés dans la norme béton étaient relativement limitées, mais, la nouvelle version de cette norme, qui devrait paraître au second semestre 2022, autorise, pour certains types de béton, jusqu'à 40 % de gravillons recyclés et 10 % de sables recyclés », anticipe Bruno Pillon, président du syndicat français de l'industrie cimentière.

« Nous travaillons avec les assureurs, les contrôleurs techniques et le CSTB pour s'assurer que chaque matériau soit réemployé. Le développement du réemploi dans la construction nécessite le développement d'un cadre juridique dédié », Coline Blaison, cofondatrice de la jeune pousse spécialisée Cycle Up et administratrice du tout jeune Syndicat des acteurs du réemploi des matériaux de construction.

Les acteurs du hors-site se frottent déjà les mains

En attendant, les acteurs de la construction hors-site se frottent déjà les mains. Ce concept se définit par de la préfabrication industrielle de modules avant leur acheminement et leur assemblage sur siteSur un marché estimé à 1 milliard d'euros en France - éducation, extension d'entreprises, santé et pas simplement bases de vie pour le BTP -, « nous n'avons pas de problème de matières premières car nous avons beaucoup anticipé nos commandes », fait savoir Cyril Petit-Masquelier, président de Portkabin France (600 unités produites par an).

« La numérisation de plus en plus poussée de la construction permet de calculer au plus juste les besoins en matériaux à travers la réalisation d'un jumeau numérique du bâtiment. La construction hors-site simplifie les approvisionnements et les flux logistiques en concentrant ceux-ci autour d'un site d'assemblage au lieu d'un chantier. Le recours à un approvisionnement local permet de fiabiliser les filières d'approvisionnement, de réduire l'empreinte carbone et les coûts de transports », acquiesce Sylvain Bogeat, cofondateur de Vestack qui vient de lever 10,3 millions d'euros.

Une urgence économique, environnementale et climatique

Reste que la crise des matières premières et des matériaux demeure à l'agenda de l'exécutif. « Je ne peux pas agir sur les aciéristes indiens ou la guerre en Ukraine, mais je peux essayer de fédérer les producteurs, les distributeurs, les artisans et les clients finaux comme les promoteurs immobiliers et les bailleurs sociaux », déclare le Médiateur des entreprises.

Avec l'ensemble de la chaîne de valeur de l'amont à l'aval, il vient de porter, pas plus tard que le 11 juillet, des recommandations générales de pratiques de solidarité face aux tensions en termes d'approvisionnement, de logistique, de matières premières, de prix de l'énergie, de volatilité des prix... « L'idée est d'influencer tous les décideurs », dit encore Pierre Pelouzet.

« Il faut répartir la richesse entre les fabricants de matériaux, les entreprises du bâtiment et les maîtres d'ouvrage. Quand Saint-Gobain explose ses résultats, le bâtiment réalise une marge de 2 à 3% et les professionnels de l'immobilier ne peuvent répercuter cette hausse sur les prix, nous gagnerions, collectivement, à accroître la transparence. Faisons des Egalim de la construction, comme il y a en a eu pour la chaîne agro-alimentaire », exhorte Yannick Borde, maire (Horizons) de Saint-Berthevin (Mayenne, 8.000 habitants) et président de Procivis (48 coopératives, de la promotion immobilière au logement social en passant par la maison individuelle).

Il en va de l'avenir des ressources naturelles. Pierre Rampa, président des Canalisateurs, cite, sans détour, le prix du tuyau de fonte qui a crû d'environ 50% sur l'année 2021, le minerai de fer venant du Brésil et le coke de Pologne. Sauf que 20% de l'eau potable fuit dans les réseaux, voire 40% sur certains territoires. Une urgence économique, environnementale et désormais climatique qu'il convient donc de traiter dans les meilleurs délais.

César Armand

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