Le secteur manufacturier français à la recherche d'un second souffle. En effet, au mois de septembre, la croissance de l'activité dans ce domaine s'est sensiblement contractée dans l'Hexagone pour retrouver son rythme du mois de mai (le plus faible depuis l'hiver 2017), selon l'Indice des directeurs d'achats (PMI) publié ce lundi 1er octobre par la société IHS Markit.
L'indice PMI - qui mesure la performance globale du secteur sur la base d'une enquête auprès de 400 entreprises opérant en France - avait augmenté durant l'été et restait sur trois mois de hausse. Il retrouve en septembre sa valeur de juin (52,5 contre 53,5 au mois d'août) « en recul d'un point, soit son plus faible niveau depuis février 2017 », rappelle dans un communiqué IHS Markit qui évoque un « rythme de croissance décevant ».
Le secteur se maintient dans le vert
En cause : le recul des ventes à l'export, que certaines entreprises justifient par un ralentissement général du secteur de l'automobile, et l'allongement des délais de livraison de matières premières qui témoignent d'importantes tensions sur les chaînes d'approvisionnement. Les entreprises interrogées imputent également cette baisse de l'activité aux tensions commerciales mondiales, notamment entre la Chine et les États-Unis, qui, selon-elles, ont pesé sur le niveau de la demande en provenance des pays hors zone euro en septembre.
Si le tableau dépeint par l'indice PMI parait sombre, l'activité du secteur manufacturier français demeure pourtant positive. Cette dernière est en effet considérée en expansion lorsque l'indice se situe au-dessus de la barre des 50 points et en contraction lorsqu'il est en dessous. Par ailleurs, l'un des autres aspect favorable mis en lumière par cette enquête réside dans l'accroissement des effectifs dans le secteur. En effet, « l'insuffisance des ressources disponibles a conduit les fabricants français à recruter de la main d'oeuvre supplémentaire au cours du mois », détaille le communiqué.
(Avec AFP et Reuters)
« Quand nous mettrons le pied sur l'accélérateur, nous serons difficiles à égaler » (Joelle Pineau, directrice de la recherche en IA chez Meta)
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