Technip améliore sensiblement ses marges

Le spécialiste des équipements pétroliers enregistre des résultats en hausse au 1er trimestre 2009 et confirme ses prévisions pour l'ensemble de l'exercice.

Le spécialiste des équipements pétroliers et gaziers a redit dans un communiqué qu'il prévoyait pour 2009 un chiffre d'affaires stable ou en croissance modérée dans le Subsea (conduites sous-marines) et une marge opérationnelle combinée Onshore/Offshore en progression, tandis que celle du Subsea devrait reculer et atteindre 16% à 18%, avec des investissements soutenus.

Sur les trois premiers mois de l'année, Technip a enregistré un résultat net de 99 millions d'euros (+10,2%), un résultat opérationnel courant de 154 millions (+12,4%), un Ebitda de 191 millions (+11,6%) et un chiffre d'affaires de 1,569 milliard (-13,6%). Sa marge opérationnelle courante ressort à 9,8% contre 7,5% au 1er trimestre 2008. A taux de change constants, le chiffre d'affaires a reculé de 13,4% et le résultat opérationnel courant a crû de 17,1%.

Selon le consensus Reuters Estimates arrêté au 29 avril, les analystes attendaient en moyenne un résultat opérationnel courant de 128 millions d'euros, un Ebitda de 177 millions et un chiffre d'affaires de 1,55 mailliard.

Il prévoit toujours un chiffre d'affaires total 2009 compris entre 6,1 et 6,4 milliards d'euros (au taux de change actuel), ce qui représenterait une baisse de 15% à 19% environ.

Les prises de commandes de Technip ont enregistré une baisse de 27,6% par rapport au 1er trimestre 2008 à 1.153 millions d'euros - dont 51,6% de commandes dans le segment Subsea - et son carnet a reculé de 19,7% à 6.928 millions. D'après les estimations du groupe, environ 62% du carnet de commandes doit s'écouler en chiffre d'affaires au cours des 9 prochains mois de 2009.

Technip, comme ses concurrents, a dû ces derniers mois faire face au recul des prix du pétrole et s'organiser pour parer aux retards d'investissements de ses grands clients, notamment dans l'exploitation des hydrocarbures non conventionnels (sables bitumineux du Canada), dans le raffinage aux Etats-Unis et dans la pétrochimie.

"Au-delà de cette année, l'évolution du marché reste incertaine et la situation n'a pas évolué depuis la publication de nos résultats annuels (...). De nombreuses décisions d'investissement sur des projets subissent des retards, notamment du fait de la volonté de certains clients de rechercher auprès de leurs fournisseurs des opportunités de réduction du coût global de leurs projets", a souligné Thierry Pilenko, le PDG cité dans le communiqué. "Les effets de la récession économique actuelle se font ressentir dans certaines régions, notamment dans les activités onshore en Amérique du Nord, ou dans le secteur britannique de la mer du Nord."

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