Lorsque le marché de l'automobile s'enrhume, Plastic Ominum éternue. Le plasturgiste français, fournisseur des constructeurs, a annoncé ce jeudi un chiffre d'affaires en baisse de 19% à 1,181 milliard d'euros au premier semestre contre 1,452 milliard l'an dernier. Le résultat opérationnel du groupe s'élève à 35,5 millions d'euros contre 50,2 millions un an plus tôt, soit une marge de 3%, contre 3,5% auparavant.
En cause, "un climat industriel très perturbé, où la production d'automobiles et de camions a chuté selon les régions de 25 à 50%", explique le groupe, sans oublier "les collectivités locales européennes qui ont reporté ou réduit leurs dépenses d'investissement et de fonctionnement".
Malgré ces mauvais chiffres, Plastic Omnium dévoile un résultat net positif de 8 millions d'euros contre 2,5 millions d'euros un an plus tôt. Une performance rendue possible par un baisse des frais financiers de 30%. Cette performance est saluée par les investisseurs; le titre Plastic Omnium progresse de 6,37% à 11,18 euros dans la matinée à la Bourse de Paris.
Par ailleurs, l'endettement net est réduit à 99% de ses fonds propres contre 128% au premier semestre 2008. Le plan "PO2009" a également permis une baisse des coûts de 95 millions d'euros.
Mais pour le second semestre, Plastic Omnium reste pessimiste. "L'activité Environnement devrait être en progression au 2e semestre par rapport au 1er semestre 2009, mais le secteur automobile devrait connaître un nouveau ralentissement en fin d'année, malgré des signes d'amélioration de la production", explique le groupe qui s'attend à "un chiffre d'affaire du 2e semestre 2009 en retrait par rapport à celui du 1er semestre".
Le plasturgiste indique par ailleurs que trois usines pour l'automobile, construites en Chine, enregistrent des résultats satisfaisants "dans un marché local en forte croissance". Trois autres devraient démarrer leur production en Inde et en Russie début 2010.
En Bourse, le titre a grimpé de 9,32% ce jeudi, à 11,49 euros.
(retrouvez le communiqué de Plastic Omnium)
« Quand nous mettrons le pied sur l'accélérateur, nous serons difficiles à égaler » (Joelle Pineau, directrice de la recherche en IA chez Meta)
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