Inquiétudes sociales autour de la vente d'Areva T & D

La CGt craint que l'éventuel rachat de la division Transmission et Distribution d'Areva au duo Alstom-Schneider ne se traduise par d'importantes suppressions d'emplois chez chaque protagoniste.

La CGT craint que le projet de vente de la division Transmission et Distribution (T et D) du groupe public nucléaire Areva ne se traduise par d'importantes suppressions de postes. Surtout si les acheteurs sont le tandem réunissant Alstom (ex propriétaire de T & D) et Schneider.

Selon le syndicat, dans ce cas, 7 à 10 sites de Schneider "pourraient se trouver menacés" alors que chez Alstom "la logique d'amortissement du capital investi pourrait conduire à de graves pressions sur l'emploi, dont même la fraction de T et D retournant à son ancien propriétaire pourrait être impactée". T & D compte  31.000 salariés (soit près de la moitié des 75.000 d'Areva).


Les cinq syndicats d'Areva-France, (CGT, CFDT, CGC, UNSA et CFTC), ainsi que les syndicats IG Métal (Allemagne), Unite (Royaume-Uni), FGTB et CSC (Belgique), CGIL (Italie) appellent à une journée de grève et de manifestations ce mercredi contre la cession de T et D.

A noter que selon le site d'informations financières WanSquare, la vente d'Areva T & D intéresserait aussi un groupe indien, Crompton Greaves Limited, de Mumbai (Bombay), filiale du groupe Avantha affichant des recettes annuelles d'environ un milliard d'euros.

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