Pas encore de reprise pour CGG Veritas

Le groupe de services parapétroliers a dégagé un bénéfice net symbolique de 1 million de dollars au premier trimestre. L'activité et les marges continuent de se tasser.

CGG Veritas continue de souffrir de la crise. Le groupe de services parapétroliers n'a dégagé au premier trimestre qu'un très léger bénéfice de 1 million de dollars, contre 71 millions au premier trimestre 2009.

Le chiffre d'affaires chute également de 18% sur un an à 696 millions de dollars et recule encore de 7% par rapport au dernier trimestre de 2009. "Le recul saisonnier de l'activité multi-clients masque les fortes ventes de Sercel et le redressement sensible ce trimestre du chiffre d'affaires dans les autres segments des services", tient néanmoins à souligner le groupe dans un communiqué.

Reste que la rentabilité du groupe s'effrite. La marge opérationnelle ne ressort ainsi qu'à 5% contre 7% pour le quatrième trimestre 2009 et 15% sur les trois premiers mois de 2009.

"Comme attendu, nos résultats reflètent les conditions commerciales difficiles qui ont prévalu au second semestre 2009", reconnaît le PDG, Robert Brunck, qui prévient qu'"à court terme, nous nous attendons à l'effet saisonnier habituel du second trimestre avec la démobilisation de nos équipes de l'Arctique et un allongement des temps de transit des navires".

Sur le reste de l'année 2010, le dirigeant se veut plus optimiste. "L'augmentation des investissements d'exploration et de production pétrolière se confirme, et va progressivement entraîner le marché sismique à la hausse. Cette reprise bénéficiera d'abord à Sercel, tandis qu'en marine, les prix ne se redresseront qu'à partir du moment où la demande aura absorbé la nouvelle capacité entrante, ce qui est attendu plus tard dans l'année".

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