Areva pourrait céder au FSI sa part dans STMicroelectronics

Le Fonds stratégique d'investissement (FSI) aurait proposé à Areva de lui racheter ses 14% de STMicroelectronics, selon le quotidien Les Echos. Cette opération constituerait une alternative, pour le gouvernement, à l'augmentation de capital du groupe énergétique qui patine.
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Le Fonds stratégique d'investissement (FSI) a proposé à Areva de lui racheter sa participation de 14% dans STMicroelectronics, rapporte le quotidien Les Echos. Selon ce dernier, le gouvernement chercherait une alternative faute de faire aboutir rapidement l'augmentation de capital du groupe, le report au printemps de cette opération semblant se confirmer.

Outre l'offre du FSI, autour de 700 millions d'euros, le Koweït pourrait prendre environ 5% du capital d'Areva pour environ 500 millions d'euros, écrit ce mercredi le quotidien. "Faute de réussir la grande augmentation de capital annoncée en juin 2009, les pouvoirs publics travaillent d'arrache-pied pour présenter, dans les prochains jours, un dispositif permettant au groupe nucléaire de récolter une partie au moins des fonds dont il a besoin", indiquent Les Echos.

Le gouvernement, ajoute-t-il, voudrait conclure des accords ce mercredi ou jeudi afin de pouvoir convoquer un conseil de surveillance d'Areva en fin de semaine. "Des candidats envisagés au départ pour l'augmentation de capital seul resterait le fonds souverain koweïtien", précise le journal.

L'offre du FSI et l'entrée au capital du fonds koweïtien permettrait de lever environ 1,2 milliard d'euros alors qu'Areva, pour financer ses investissements, a prévu de procéder à une augmentation de capital de 15%, estimée entre 1,5 milliard et 3 milliards d'euros.

Les 700 millions proposés par le FSI sont inférieurs à la valeur en Bourse de cette participation, qui est de près de 900 millions d'euros, et la présidente d'Areva, Anne Lauvergeon, "qui s'est déjà opposée au FSI dans le passé, ne semble pas convaincue", ajoutent Les Echos.

L'Etat examine sa participation à l'augmentation de capital d'Areva

De son côté, la ministre française de l'Economie Christine Lagarde a déclaré ce mercredi que l'Etat examine "de manière favorable" sa participation à l'augmentation de capital du groupe nucléaire français Areva. Elle a ajouté que les négociations se poursuivent avec "un certain nombre d'investisseurs" dont le fonds souverain du Koweït.

 

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Commentaire 1
à écrit le 01/12/2010 à 10:15
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Ah ! Les énarques recommencent à jouer à la dînette. Décidément, l'affaire du Crédit Lyonnais n'aura servi à rien.

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