D'un tweet, Trump fait chuter les prix du pétrole (qui remontent dès le lendemain)

Trump a tancé vertement les pays de l'Opep lundi sur Tweeter, leur ordonnant de rétablir le calme sur les prix de l'or noir. Mais lesdits prix ne sont pas restés longtemps au piquet. La conjugaison des baisses orchestrées par les producteurs et de la baisse des réserves américaines ont relancé le balancier en sens inverse...
(Crédits : CARLOS BARRIA)

Les cours du pétrole étaient de nouveau fermement orientés à la hausse, mercredi en Asie, après la gifle infligée par le président américain dans un tweet qui demandait aux producteurs de contenir la montée des prix.

Vers 04H30 GMT, le baril de "light sweet crude" (WTI), référence américaine du brut, pour livraison en avril, gagnait 45 cents à 55,95 dollars dans les échanges électroniques en Asie. Le baril de Brent, référence européenne, également pour avril, progressait de 40 cents à 65,61 dollars.

L'Organisation des pays exportateurs de pétrole et ses partenaires, dont la Russie, se sont imposé des quotas qui ont été durcis début décembre.

Cette mesure a contribué à la remontée des prix depuis le début de l'année: les cours avaient atteint leurs plus hauts en trois mois vendredi, à 67,73 dollars pour le Brent et à 57,81 dollars pour le WTI.

Trump tente un tweetclash contre les pays de l'Opep

Mais le président américain a refroidi l'ambiance en début de semaine en lâchant dans un tweet:

"Les prix du pétrole montent trop. L'Opep, s'il vous plaît (...) gardez votre calme. Le monde ne peut pas encaisser une hausse des prix -- trop fragile !"

Le ralentissement mondial reste le premier facteur de baisse des prix

De fait, les cours ont fortement chuté lundi. Mais dès le lendemain, les cours se sont  repris, certes modestement. Mais ce mercredi, la hausse est désormais encouragée également par le rapport hebdomadaire de la fédération professionnelle American Petroleum Institute. Celle-ci a ainsi estimé que les réserves américaines de brut avaient baissé de 4,2 millions de barils au cours de la semaine dernière.

"Les prix ont progressé dernièrement, pas en raison d'une forte croissance et d'une demande à la hausse mais essentiellement en raison de baisses de production politiquement orchestrées par l'Opep et ses amis", a expliqué Ole Hansen, de Saxo Bank.

Il a cependant mis en garde contre le fait que ces réductions n'étaient pas durables pour soutenir les cours qui, fondamentalement, sont plombés par le ralentissement économique mondial.

Sujets les + lus

|

Sujets les + commentés

Commentaires 5
à écrit le 28/02/2019 à 9:25
Signaler
"mais essentiellement en raison de baisses de production politiquement orchestrées par l'Opep et ses amis" Ha la fameuse loi de l'offre et de la demande, vous savez la fameuse "main invisible" ? Jamais elle n'a été autant visible cette main, ...

à écrit le 27/02/2019 à 17:21
Signaler
Et d'un tweet, Musk se prend un pain de 20 M$

à écrit le 27/02/2019 à 11:15
Signaler
je pense qu'il devrait la fermer

le 27/02/2019 à 16:34
Signaler
@churchill J'en connais un autre qui devrait particulièrement la boucler!

à écrit le 27/02/2019 à 10:15
Signaler
Quand c'est Elon Musk qui fait ça, il prend une prune de 20 M$ !

Votre email ne sera pas affiché publiquement.
Tous les champs sont obligatoires.

-

Merci pour votre commentaire. Il sera visible prochainement sous réserve de validation.