Zadig & Voltaire cèderait une partie de son capital à un fonds américain

La marque de prêt à porter haut de gamme Zadig & Voltaire serait sur le point d'officialiser un accord au terme duquel 30% de son capital serait cédé au fonds d'investissement américain TA Associates, selon le Figaro. Cette décision s'inscrit dans le cadre d'une stratégie d'expansion de la marque sur le plan international.
Thierry Gillier, fondateur de Zadig et Voltaire Copyright Reuters

Une partie du capital de Zadig & Voltaire serait prête à filer entre les mains d'investisseurs américains. La marque de textile française serait prête à "rendre public" le rachat de 30% de son capital par le fonds d'investissement TA Associates, rapporte un article du "Figaro" publié ce lundi. Au terme de cet accord, l'entreprise serait valorisée à 380 millions d'euros.

Au Etats-Unis, la marque de de prêt-à-porter haut de gamme créée en 1995 engrange 8% de ses ventes, note le quotidien. Elle a réalisé un excédent brut d'exploitation (Ebitda) de 34,2 millions d'euros sur un chiffre d'affaires de 130,6 millions d'euro au cours de son exercice achevé fin juillet 2011. Pour l'exercice en cours, la société viserait une progression de 19% de son chiffre d'affaires consolidé et une hausse plus rapide encore de son excédent brut d'exploitation.

Un développement international en ligne de mire

Selon son fondateur et actuel patron, Thierry Gillier, la marque aurait suffisamment de liquidités pour ouvrir plus d'une trentaine de points de vente dans le monde. Mais ces fonds apportés par TA Associates devraient lui permettre de professionnaliser sa gestion et d'intensifier son développement international.

Zadig & Voltaire compte actuellement 70 points de ventes en France et 75 à l'étranger en incluant les emplacements en grands magasins et les franchisés. Un huitième magasin américain ouvrira ses portes à New York à la fin du mois.

 

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Commentaires 3
à écrit le 16/04/2012 à 17:53
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Mais c'est une catastrophe pour Frédéric Lefebvre ... il ne va plus avoir d'étiquettes à lire pour approfondir son immense culture ...

à écrit le 16/04/2012 à 12:17
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comme sandro,maje etc un produit bas de gamme vendu tres cher..et tres bobo seul les blaireaux des fonds peuvent investir dans ce style de sociétés(ce n est pas leur pognon ) on a le cas aussi de the kopples

à écrit le 16/04/2012 à 10:01
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Il devrait ,en même temps, leur refiler monsieur Frédéric Lefebvre en prime pour pas un cent.

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