Caddie à nouveau en redressement judiciaire : 140 emplois menacés

Basé en Alsace, l'inventeur des chariots de supermarchés (né en 1928) s'est déclaré lundi en cessation de paiement. Basé en Alsace, l'inventeur des chariots de supermarchés (né en 1928) s'est déclaré lundi en cessation de paiement. Un troisième redressement judiciaire en 10 ans après ceux de 2012 et 2014. Une audience qui déterminera les conditions de sa mise en redressement judiciaire est prévue mardi matin devant la chambre commerciale du tribunal judiciaire de Saverne. À l'été 2020, Caddie, détenu à 70% depuis 2018 par le polonais Damix, avait déjà supprimé cinquante emplois et regroupé ses activités de production de chariots pour la grande distribution sur le seul site de Dettwiller (Bas-Rhin).

Coup dur pour les 140 employés de Caddie. Basé en Alsace, l'inventeur des chariots de supermarchés (né en 1928) s'est déclaré lundi en cessation de paiement. Un troisième redressement judiciaire en 10 ans après ceux de 2012 et 2014. Une audience qui déterminera les conditions de sa mise en redressement judiciaire est prévue mardi matin devant la chambre commerciale du tribunal judiciaire de Saverne. À l'été 2020, Caddie, détenu à 70% depuis 2018 par le polonais Damix, avait déjà supprimé cinquante emplois et regroupé ses activités de production de chariots pour la grande distribution sur le seul site de Dettwiller (Bas-Rhin).

"On a déposé ce matin une déclaration de cessation de paiement au tribunal de Saverne (Bas-Rhin). (...) Notre trésorerie est à sec", a indiqué à l'AFP Stéphane Dedieu, le président de l'entreprise nommée "Les Ateliers réunis Caddie", confirmant une information des Dernières Nouvelles d'Alsace (DNA).

"C'est une conjonction de malheurs qui nous a amenés à manquer de trésorerie", a expliqué Stéphane Dedieu, qui avait repris la présidence de l'entreprise à la suite d'un précédent redressement judiciaire en 2014.

Un nouveau départ ?

"On a subi beaucoup de déboires depuis le début de la pandémie de Covid-19 avec une baisse du chiffre d'affaires importante, principalement parce qu'on travaille beaucoup avec des clients à l'étranger (...) "Ensuite on a eu des difficultés d'approvisionnement qui ont retardé nos productions, puis un cluster" parmi les salariés, a-t-il ajouté, évoquant également la hausse du coût des matières premières comme l'acier.

"Mais on a eu pas mal de déboires quand on a rebranché nos lignes de fabrication et on a perdu beaucoup de journées de production, qui nous ont mangé de la trésorerie", explique Stéphane Dedieu. Celui-ci espère que ce nouveau redressement judiciaire marquera "un nouveau départ" pour cette "belle marque".

(avec AFP)

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Commentaires 4
à écrit le 04/01/2022 à 8:23
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Les chariots en plastique que l'on voit de plus en plus partout sont bien plus légers et maniables, ceux en acier faisant office d'engins rudimentaires à côté s'ils ont raté ce coche là cela peut être la raison de ces problèmes. L'idéal serait actuel...

le 04/01/2022 à 9:48
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Et moins beaucoup bruyants également par ailleurs il n'y en a pas de tordus non plus du genre celui qu'on a pas remarqué et qu'ensuite il faut se coltiner durant ses courses déjà rébarbatives. Dans mon carrefour par ailleurs ils ont eu l'incroyable b...

à écrit le 03/01/2022 à 18:05
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Fallait pas arrêter les salariés positifs au Covid-19. Les partisans de la vertu se retrouvent au chômage. Fallait être un peu moins vertueux, et un peu plus pragmatique

à écrit le 03/01/2022 à 17:03
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Un cluster parmi les salariés ce n'est pas un déboire c'est de l'incompétence, de la négligence, du jemenfoutisme. Je ne pleurerai pas.

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