Avis aux amateurs du "classico". Alors que le distributeur d'articles de sport Intersport a prolongé en janvier dernier son partenariat avec l'Olympique de Marseille, son concurrent Go Sport vient d'annoncer qu'il s'engageait aux côtés du grand rival du club phocéen, le Paris Saint-Germain. Une réponse du berger à la bergère en quelque sorte.
Le montant de l'opération n'a pas été précisé. Il faut dire qu'avec 20 millions de pertes en 2011, les voyants sont au rouge chez Go Sport, numéro trois du secteur derrière Décathlon et... Intersport. Un problème que ne connaît pas le PSG. Le club roule sur l'or depuis le rachat par les Qataris de QSI (Qatar Sports Investments) et a fini la dernière saison loin devant l'OM à la deuxième place du championnat de France.
Visibilité accrue pour Go Sport
Ce partenariat permettra donc à Go Sport de profiter d'une visibilité accrue avec la présence de son logo sur le système d'affichage dynamique du Parc des Princes ainsi que sur diverses publications comme la newsletter du club de la capitale. En revanche, il n'apparaîtra pas sur les maillots des joueurs, toujours fournis par Nike. L'accord prévoit également "la mise en place d'opérations promotionnelles dont une en présence de joueurs de l'équipe professionnelle du Paris Saint-Germain".
"L'image du PSG apportera énormément à Go Sport, mais nous comptons également beaucoup sur l'enseigne pour asseoir notre présence en France et à l'étranger", a déclaré Jean-Claude Blanc, directeur général du Paris Saint-Germain. L'ex-dirigeant de la Juventus de Turin entre 2009 et 2011 fait ainsi référence aux 120 magasins que compte le groupe dans l'Hexagone, dont 30% en région parisienne, auxquels s'ajoutent 24 magasins en Pologne, un en Belgique ainsi que des franchises dans les pays du Golf. "Ce partenariat marque une étape importante de notre stratégie commerciale et marketing", a indiqué pour sa part le directeur général de Go Sport, François Neukirch, qui espère bien profiter de l'engouement suscité par le club de la capitale et de ses nouvelles ambitions sur le plan sportif et financier.
« Quand nous mettrons le pied sur l'accélérateur, nous serons difficiles à égaler » (Joelle Pineau, directrice de la recherche en IA chez Meta)
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