L'essence devrait bientôt coûter moins cher

Le repli des cours de pétrole, attendu après la décision de l'Agence internationale de l'énergie de pomper dans ses stocks stratégiques, devrait également se traduire par une baisse des prix de l'essence. Total et Leclerc s'y engagent.
Copyright Reuters

En annonçant jeudi la mise à disposition de 60 millions de barils de pétrole, prélevés sur les réserves des pays industrialisés, l'Agence internationale de l'énergie (AIE) devrait permettre de voir les cours de pétrole fléchir. De fait, les cours ont dévissé jeudi (autour de 5%). Ce vendredi, la baisse se poursuit pour le Brent de la mer du Nord (-2% à 105,22 dollars) tandis que le WTI se stabilise davantage et s'achète 90,62 dollars.

Pour Eric Besson, le ministre français de l'Industrie et de l'Energie, cette décision est la juste contribution des pays consommateurs à un effort mondial pour limiter la hausse des cours du pétrole, au bénéfice de tous les consommateurs". Aussi le ministre s'est-il tourné vers les distributeurs afin qu'ils répercutent la baisse des cours sur les prix de l'essence à la pompe. "Bien sûr", a répondu une porte-parole de Total à l'Agence France Presse.

Sur l'immédiateté de la répercussion réclamée par le ministre, le groupe français tempère. "Nous pensons, nous espérons que cette mesure (de l'AIE, ndlr) aura un impact positif sur les prix, et nous ne manquerons pas de la répercuter sur le prix à la pompe (...). La question est de savoir en combien de temps, il faut que les stocks soient délivrés, ça ne peut pas se faire d'une heure à l'autre" a déclaré cette porte-parole.

Leclerc pour sa part s'engage baisser ses prix dès lundi" avec une réduction "de 1 à 3 centimes (par litre, ndlr) selon la rotation des stocks", a déclaré Michel-Edouard Leclerc, patron des centres du même nom à l'Agence France Presse. Le groupement vend 12% du gazole en France, a-t-il précisé.

Répercussion mécanique

Avec ou sans pression du gouvernement, les cours actuels du brut, s'ils se maintiennent correspondent à une baisse de 2 à 3 centimes d'euro par litre, a expliqué Jean-Louis Schilansky, président de l'Union française des industries pétrolières (Ufip) à l'AFP. Selon lui, la répercussion est mécanique et interviendra dans le courant de la semaine prochaine et ce pour l'ensemble du marché.

Sujets les + lus

|

Sujets les + commentés

Commentaire 1
à écrit le 16/01/2012 à 17:20
Signaler
Vivement qu'il n'y ait plus de pétrole, ça fera un sujet de discussion en moins et comme c'est pour bientôt, on va pouvoir enfin vivre plus calmement et respirer mieux.Bye Bye la Chine et les US, on doit pouvoir se débrouiller entre européens, si les...

Votre email ne sera pas affiché publiquement.
Tous les champs sont obligatoires.

-

Merci pour votre commentaire. Il sera visible prochainement sous réserve de validation.