Ryanair voit ses profits s'envoler, mais table sur un atterrissage en douceur cette année

Les profits de la compagnie aérienne à bas coûts ont progressé de 13% l'année dernière. La hausse des coûts du carburant, et la hausse limitée du trafic aérien devrait toutefois impacter la progression des bénéfices pour l'exercice en cours.
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Bons résultats, mais perspectives mitigées pour Ryanair. La compagnie irlandaise spécialisée dans les vols à bas coûts a annoncé un bénéfice net de 569 millions d'euros lors de son exercice 2012-2013 clos fin mars, soit une hausse de 13%. D'après  un consensus d'analystes, recueilli par l'entreprise elle-même, le bénéfice net était attendu à 558 millions d'euros. Cette performance a été favorisée par une hausse du prix du billet, mais également par la forte hausse des tarifs facturés comme le bagage en soute ou la vente de boissons et friandises en vol. Le chiffre d'affaires a ainsi augmenté de 13% à 4,88 milliards d'euros.

Trafic passager en légère hausse

Toutefois, Ryanair s'attend à un ralentissement de la hausse de son bénéfice dès cette année. La compagnie craint que ses profits soient impactés par un renchérissement des cours du carburant. D'après ses prévisions, son bénéfice net pourrait s'établir à 600 millions d'euros soit une hausse de 5% sur un an. Pour Howard Millar, directeur financier de Ryanair, la société se montre "extraordinairement modeste en ce début d'année", en raison d'une faible visibilité sur les réservations pour la seconde moitié de l'année.

La progression du trafic passager, inférieure à la hausse des capacités, impacte également les profits de la compagnie aérienne. Cette année, Ryanair table sur une hausse de 3% de son trafic passager contre une hausse de 5% de ses capacités. L'année dernière, le trafic passager avait crû de 5% à 79,3 millions de passagers et ce, malgré l'ouverture de sept nouvelles bases et le lancement de 217 nouvelles destinations (pour un total de 1.600).

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Commentaires 11
à écrit le 21/05/2013 à 16:01
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Le début de la fin de l'esclavagisme moderne... Que le journaliste étoffe quelque peu son sujet et dévoile le nature réelle de leurs bénéfices (subventions des collectivités, contrats Irlande pour des salaries basés en France, boîtes d'intérim pour l...

à écrit le 21/05/2013 à 12:41
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Au début les vols ne coûtent pas grand chose mais se rajoutent des tas de suppléments au fil de 'achat du billet. Par ailleurs souvent les aéroports sont éloignés des métropoles. A Londres c'est Stanstead (à coté de Cambridge). ou Beauvais pour Paris...

le 21/05/2013 à 14:48
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@Gilles1: ne coûte pas grand chose, tout est relatif. La seule fois où j'ai pris Ryanair sur un Londres-Montpellier, on a eu 3 heures de retard. Arrivé de New York à Heathrow un dimanche, il m'a fallu environ 4 heures (parce qu'il n'y avait pas de bu...

à écrit le 20/05/2013 à 23:01
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Ce qui est bien c'est que l'essentiel des bénéfices proviennent des subventions des collectivités locales et des pilotes payés selon le droit irlandais. Des avions qui sont souvent en réserve au moment d'atterrir.C'est beau leur bénéfices.

à écrit le 20/05/2013 à 21:36
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@ Anti-Ryanair: L'essentiel de la profitabilité de Ryanair ne vient pas de quelconques magouilles ou abus, mais bien du simple fait qu'il s'agit d'une compagnie européenne, par opposition aux compagnies nationales (Air France, Alitalia, Iberia, SN, )...

le 20/05/2013 à 23:29
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@pro-ryanair: un peu plus compliqué que cela, car 1) quand on est compagnie nationale, on achète pas ce que l'on veut 2) on ouvre pas les lignes que l'on veut et 3) on ne paie pas les gens les tarifs que l'on veut sans avantages sociaux et 4) on subi...

le 21/05/2013 à 9:45
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@ Pro-Ryanair : Je reviens vers vous tous, car je viens de terminer la lecture du livre sur Ryanair écrit par un commandant de bord de la compagnie qui, n'ayons pas peur des mots, balance sec ! (Ed. Altipresse). Je l'ai dévoré de bout en bout et ce q...

à écrit le 20/05/2013 à 14:47
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Un livre sur Ryanair écrit par un commandant de bord de la compagnie sort aujourd'hui chez Altipresse. Je l'ai déjà commandé sur leur site mais apparemment, ça va faire très mal à la compagnie et ça explique bien comment ils peuvent faire autant de b...

le 20/05/2013 à 17:22
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@anti-ryanair: et c'est pour cela que Mittal dit que les salaires sont trop élevés en France. Il aimerait lui aussi que les gens soient payés au salaire indien et que les clients paient au prix occidental. Ils essaient tous de réinventer l'esclavage ...

le 21/05/2013 à 7:33
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La mondialisation, la dérégulation anarchique, la concurrence pour des prix toujours plus bas conduisent à un appauvrissement général, sauf pour les dirigeants, nouveaux esclavagistes des temps modernes. Mittal, O'Leary en sont les symboles, emblèmes...

le 21/05/2013 à 7:33
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La mondialisation, la dérégulation anarchique, la concurrence pour des prix toujours plus bas conduisent à un appauvrissement général, sauf pour les dirigeants, nouveaux esclavagistes des temps modernes. Mittal, O'Leary en sont les symboles, emblèmes...

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