MH370 : la mission de balayage du robot devrait prendre une semaine

Lors de ses deux premières plongées, le robot Bluefin-21 avait rencontré des difficultés, notamment à cause d’une profondeur de fonds supérieure à ses capacités (4.500 mètres au mieux).
Après chaque plongée, les données récupérées par le sonar de l'appareil, qui a la forme d'une torpille de près de 5 mètres de long, sont collectées à bord de l'Ocean Shield, un navire australien. (Photo : Reuters)

Le robot sous-marin qui sonde le fond de l'océan à la recherche du vol MH370 disparu le 8 mars a enfin pu effectuer sa première plongée complète au large de l'Australie. Les données collectées sont en train d'être analysées, ont indiqué jeudi les autorités australiennes chargées des opérations.

Lors de ses deux premières plongées, Bluefin-21 avait rencontré des difficultés, notamment à cause d'une profondeur de fonds supérieure à ses capacités (4.500 mètres au mieux). Le robot sonde une zone de l'océan Indien située à 2.170 km au nord-ouest de Perth, la grande ville de la côte occidentale australienne.

Pas encore de plan B au point

La mission de "balayage" de la zone de recherche, délimitée grâce à la captation de signaux compatibles avec ceux émis par les batteries d'une boîte noire, devrait prendre une semaine, selon le Premier ministre australien Tony Abbott.

"Si nous ne trouvons pas d'épave, nous arrêterons, nous nous consulterons et nous réfléchirons à une deuxième étape".

La Marine américaine, qui participe aux recherches, avait indiqué précédemment que "le balayage" de la zone circonscrite prendrait entre six semaines et deux mois.

Arrêt des recherches des débris

Si la probabilité de mettre la main sur les boîtes noires du Boeing de la Malaysia Airlines existe encore et ce malgré l'arrêt de leur batterie, d'une durée de vie de 30 jours, celle de retrouver d'autres débris de l'avion s'est nettement amenuisée.

Le coordonnateur des recherches Angus Houston était extrêmement pessimiste dimanche après que deux lites de carburant ont été récupérés d'une nappe d'hydrocarbures à quelques 5.500 mètres de la zone de recherches.

"Les chances de récupérer du matériel flottant sont fortement diminuées et il conviendra de nous entretenir avec les partenaires de l'Australie dans la semaine pour décider de la suite des événements."

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Commentaires 8
à écrit le 17/04/2014 à 19:31
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"Si nous ne trouvons pas d'épave, nous arrêterons, nous nous consulterons et nous réfléchirons à une deuxième étape". et tout le reste... idem... Mêmes commentaires chez vos concurrents. L’uniformisation de l'information, aucune originalité dans le...

à écrit le 17/04/2014 à 14:26
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45 Kms de profondeur, sacré trou, n'est-ce pas..?? Sinon, pour le moins étonnant de rechercher si tard sur une si faible zone, de n'avoir aucune confirmation de la nature du carburant. Pour l'absence de débris flottants, un zing peut atterrir en douc...

à écrit le 17/04/2014 à 14:19
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4.5000 mètres dans le titre et remis dans le texte, sans blagues, vous comprenez ce que vous écrivez !?

à écrit le 17/04/2014 à 13:38
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Il existe beaucoup d'appareils bluefin dans le monde, donc pourquoi un seul à faire cette recherche internationale urgente?

le 17/04/2014 à 14:15
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Parce qu'on n'a pas envie de retrouver les débris de cet avion. Ceux-ci pourraient être compromettant pour certains pays !

le 17/04/2014 à 14:35
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D'après moi, c'est pour faire croire qu'on cherche, une mascarade à moindre frais. J'ai beaucoup rigolé quand ils ont écrit que le sous-marin ne pouvait pas atteindre la profondeur maximale de la zone, comme "s'ils" ne connaissaient pas déjà la profo...

le 17/04/2014 à 14:53
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pourquoi utiliser un robot dont la profondeur de travail est inférieure à la profondeur de la zone où il doit intervenir? Le nautile utilisé pour la recherche du vol AF 447 pouvait atteindre 6000m.

le 17/04/2014 à 17:55
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Non ,on ne vous ment pas,lisez bien l'article:"après que deux lites de carburant ont été récupérés d'une nappe d'hydrocarbures".Ces deux litres d'hydrocarbures sont une preuve sérieuse de la présence de l'avion

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