
La SNCF a supprimé 7.000 emplois en trois ans, de 2017 à 2019, l'effectif total passant de près de 159.700 agents à la fin 2017 à environ 152.700 à la fin 2019, selon un bilan social du groupe public ferroviaire, consulté vendredi par l'AFP.
Au cours de ces trois années, la SNCF a enregistré quelque 21.500 départs au total (retraite, licenciements, démissions, ruptures conventionnelles...) et a recruté près de 14.800 personnes en CDI, d'après le bilan du groupe.
Hausse des démissions de 26% en 2019
En 2019, première année de mise en œuvre de la réforme ferroviaire, adoptée en 2018 malgré une longue grève, près de 6.600 personnes ont quitté l'entreprise, un chiffre en baisse de 2,5% par rapport aux quelque 6.750 départs enregistrés l'année précédente.
Parmi ces sorties du groupe, les départs à la retraite ont diminué de 14,8% (environ 3.400), comparés à ceux de 2018, alors que les démissions ont grimpé de 26% (près de 1.300), les ruptures conventionnelles bondissant de 66% (environ 470).
L'année 2019 était celle de l'arrêt des embauches au statut de cheminot, conformément aux dispositions de la réforme ferroviaire. La SNCF a recruté quelque 4.100 personnes l'an dernier en CDI, soit un recul de 6,5% par rapport à 2018. Les recrutements de jeunes de moins de 25 ans (environ 6.200) sont en forte diminution (-18%).
Dans l'introduction de son bilan social, le groupe note que "les évolutions technologiques, la situation économique et l'urgence écologique transforment en profondeur (ses) activités et (ses) métiers", tandis que la réforme ferroviaire "a renforcé les exigences de performance" en mettant la SNCF "en situation de concurrence accrue".
"Dans ce contexte", le groupe doit "être un employeur encore plus attractif et engagé", ce qui "passe notamment par le développement des compétences des collaborateurs", ajoute l'entreprise.
La SNCF "ne séduit plus"
Mais pour SUD-Rail, le groupe ferroviaire "ne séduit plus". "Chaque année", son bilan social "vient contredire la communication de la direction vantant l'attractivité de l'entreprise et son prétendu engagement sociétal", critique le troisième syndicat de la SNCF dans un communiqué.
Avec 7.000 postes disparus en trois ans, la SNCF a réalisé "le principal plan de suppression d'emplois en France", selon SUD-Rail. En outre, "la fragmentation de la SNCF en multiples activités autonomes et le passage en sociétés anonymes" (le 1er janvier 2020) augmentent le nombre des personnels d'encadrement quand des postes sont supprimés "sur le terrain", proteste le syndicat.
Combien de départ à la retraite à 4000 euros par mois ....
Et
combien de fonctionnaires ons etaient recrité dàns le même temps ...
Voila deux questions intéressantes .
en principal ceux achete a prix d'or aux usa
par l'ancien pdg
quelle raison l'état Français envoi les forces de l'ordre
défendre des intérêts brésilien sur une mine qui appartient de fait aux autochtones
c'est aussi la macronie une fois a droite et une fois a gauche
mais aux finale tout pour la mondialisation
et rien pour la france
Pas étonnant qu' il y ait des démissions depuis un an, des difficultés de recrutement même pour des conducteurs de train (surtout en idf).
Qui aujourd'hui ça fait réver de travailler à la sncf? qui est passé d' une boite industrielle un peu pépère à une multitudes de filiales dont on ne sait plus qui fait quoi, crée des baronnies, parfois des doublons, pertes de repères et de sens en interne et pour les fournisseurs-prestatires externes, bref une réforme idéologique menée à la hussarde et complètement ratée...là où aurait prévalu pédagogie,fluidité des étapes et associer les composantes sociales et managièrales de cette entreprise sur plusieurs années (à l' Allemande) plutôt que cristaliser les défiances , les résistances et donc les freins au changement.
Etonnamment la Sncf ne communique pas sur de nouvelles problèmatiques et l' article ne fouille, prospecte pas assez:
En idf la sncf se fait aspirer ses compétences d' ingénierie par des secteurs du btp et d'infrastructures routières ou aéroportuaires...plus porteurs et rémunérateurs .elle aura bien du mal à supporter la concurrence salariale et des avantages avec certaines grosses majors des btp par ex; prime sncf atteinte objectif encadrement équipe rail 227€ , prime équivalente btp voie :2700€ ....et tout est dans la même échelle...
visiblement le commentaire de quelqu'un de la maison ;
Car si ces "pauvres cheminots "s'étaient confrontés ne serait ce qu'une semaine de leur vie professionnelle à du travail dans le privé , ils comprendraient dans quel monde déconnecté de la vraie vie (mais payé par nos impots tout de meme.. ) ils ont effectué leur carriére professionnelle
emploi stable et garanti, calcul de retraite d' alors plus favorable (37.5 ans x2% soit
75% du dernier salaire -hors prime et pas de retraite complémentaire), cette situation n' existe plus aujourd'hui même pour les salariés entrés il y a 30 ans dans cette entreprise, alors que cela faisait partie du contrat de travail (insécurité juridique à venir pour l' état, puis qu' aucun avenant au contrat de travail a été fait signer aux salariés)
Pas étonnant qu' il y ait des démissions depuis un an, des difficultés de recrutement même pour des conducteurs de train (surtout en idf).
qui ça fait réver de travailler à la sncf? qui est passé d' une boite industrielle à multitudes de filiales dont on ne sait plus qui fait quoi:
une réforme menée à la hussarde complètement ratée...
étonnamment la Sncf ne communique pas dessus et l' article ne fouille pas assez
En idf la sncf se fait aspirer ses compétences d' ingénierie par des secteurs du btp et d'infrastructures routières ou aéroportuaires....elle aura bien du mal à supporter la concurrence salariale et des avantages avec certaines grosses majors des btp par ex
(pas de ticket restau ETC.... )