Dans un Etat de droit, la justice existe. Et c'est elle qui permet de trancher en cas de désaccord. Tel est le message qu'a fait passer Thibaud Simphal, le directeur général d'Uber France mercredi 24 juin sur iTélé, alors que les taxis ont agressé plusieurs clients et chauffeurs du service low-cost d'Uber, appelé "UberPop". A Lyon, un jeune homme de 27 ans s'est ainsi retrouvé avec le nez cassé et est depuis quatre jours à l'hôpital, suite à une agression par des chauffeurs de taxis.
Des gestes reconnus et justifiés
Ces derniers n'en ont cure et justifient même leurs gestes, estimant que leurs actions sont bien moins condamnables que les services d'Uber, à en croire les déclarations de Karim Asnoun, Secrétaire général de la CGT Taxis, sur les ondes d'Europe 1 ce mercredi 24 juin:
"La violence d'Uber est plus forte que celle des poings (sic)".
Un artisan taxi abonde sur Twitter :
Reste que ces violences existaient bien avant le lancement du service UberPop par Uber. Ces deux dernières années, les taxis s'en sont souvent pris à des chauffeurs de VTC, ne roulant pas forcément pour Uber.
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>> Pour aller plus loin:
« Tout le monde a peur de se faire Uberiser » Maurice Lévy, patron de Publicis
Interview du directeur général d'Uber France, Thibaud Simphal, le 13 février 2015 (Propos recueillis par Laurent Lequien/La Tribune, 13 février 2015)
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