LE PROGRÈS : La branche sud de la LGV Rhin-Rhône sur une voie de garage

Jugé trop cher vu le nombre de voyageurs escomptés et le peu de temps gagné, contesté pour sa mixité avec les trains de marchandises, concurrencé par le projet « auvergnat », le dossier de la LGV Rhin-Rhône n'avance plus. Évalué à 3,5 milliards d'euros constants, le coût du projet a doublé par rapport à l'estimation initiale. Par ailleurs, le projet de Paris-Clermont-Lyon suit son cours. Bien qu'estimée à 12 milliards d'euros, cette liaison se pose néanmoins en sérieux concurrent de la branche sud Rhin-Rhône. Il est évidemment impossible de financer les deux.

L'INDEPENDANT CATALAN : Reconversion en marche du site AZF en Cancéropôle

Le groupe pharmaceutique Pierre Fabre installe sa recherche contre le cancer dans un nouveau centre construit sur le Cancéropôle de Toulouse, sur le site de l'usine AZF qui a explosé le 21 septembre 2001, il y a tout juste neuf ans. Ce centre de recherche et développement (R&D) réunira d'ici la fin de l'année 600 salariés des différents centres de recherche du groupe disséminés dans l'agglomération toulousaine. Ouvert avec un an de retard, ce centre couvre 42.000 m2.

LE BIEN PUBLIC : Gevrey se bat pour son fret

Le centre de triage par gravité de la gare de Gevrey-Chambertin pour les wagons isolés pourrait être abandonné par la nouvelle politique de fret de la SNCF. En effet, si les wagons isolés représentent 35 % du trafic de fret et 50 % des facturations, ils comptent aussi pour 70 à 80 % des pertes. Leur pertinence économique n'est donc pas établie. Si la fonction de triage de Gevrey est bien abandonnée, cela pourrait concerner une centaine d'emplois qu'il faudra reconvertir. Une tâche qui serait alors attribuée à l'Espace mobilité emplois (EME) interne à la SNCF.