Le démantèlement des navires crée peu de croissance

Un site dédié, une masse critique, des emplois... les conditions d'une filière française ne sont pas réunies.

Pour que les navires français soient démantelés sur le territoire hexagonal, il faut que le pays dispose d'un site susceptible de les accueillir, puis parvienne à y attirer ceux d'autres pays pour rentabiliser l'activité, voire les rebus d'autres industries. C'est ce qui ressort du rapport remis lundi dans le cadre du Grenelle de la mer au ministre de l'Ecologie Jean-Louis Borloo par le Comité Opérationnel dédié.

Le stock français de navires (de plaisance, de commerce, de pêche, militaires) concernés serait de 100.000 tonnes pour un flux annuel de 10.000 tonnes quand un minimum de 100.000 tonnes est nécessaire pour rentabiliser l'activité. Seul le site de Bassens (Gironde) réunit acteurs économiques, politiques et structures ad hoc.

La situation de Brest est plus favorable mais tous les acteurs ne sont pas convaincus. Côté financement, le rapport recommande une cotisation annuelle modique pour la plaisance et un fonds alimenté par une taxe portuaire pour les navires de commerce. Enfin, cette activité ne serait que peu créatrice d'emplois.

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