Une activité économique morose et la forte progression des énergies renouvelables se traduisent par une diminution de 5,7 % des émissions françaises de CO2 en 2009, d'après le bilan énergétique présenté mercredi par le gouvernement.
La production nationale d'énergie primaire a en effet diminué de 5,2 %, une baisse inégalée depuis trente-cinq ans.
La progression des énergies renouvelables est l'autre explication de ce bon bilan environnemental. En dehors de l'hydraulique, qui recule suite à une faible pluviosité à l'automne, cette progression s'établit en effet à 23 % en deux ans. La production des renouvelables atteint désormais 20 Mtep, soit une augmentation de près de 3 millions de tonnes équivalent pétrole entre 2007 et 2009.
nucléaire en repli
L'essor le plus important concerne les parcs éolien et photovoltaïque. La capacité installée du premier a ainsi augmenté de 84,5 % en deux ans, franchissant fin 2009 la barre des 4.500 MW, tandis que le deuxième a été multiplié par sept sur la même période pour atteindre 310 MW installés, indique le rapport. L'Hexagone compte désormais 45.000 installations photovoltaïques raccordées.
Dans le même temps, la production nucléaire fléchit pour la quatrième année consécutive, de 7 % en 2009. En repli également, les activités de raffinage et de pétrochimie. Les récentes mesures concernant les secteurs éolien et solaire risquent-elles d'inverser la tendance ? Réponsee;ponse en 2011.
Natasa Laporte
« Quand nous mettrons le pied sur l'accélérateur, nous serons difficiles à égaler » (Joelle Pineau, directrice de la recherche en IA chez Meta)
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