Enel Green Power réunit toutes les activités d'énergies renouvelables d'Enel, y compris celles de sa filiale espagnole Endesa : le groupe compte environ 5,7 GW de capacités installées en éolien, solaire, biomasse, hydroélectricité et géothermie dans 17 pays, surtout des parcs solaires en Italie et en Espagne.
Enel prévoit pour cette unité des bénéfices avant impôts, intérêts et amortissement de 1,4 milliard d'euros en 2011, contre 1,4 milliard en 2009.
Avec sa capacité de 5,7 GW, Enel Green Power est très en dessous de son grand rival espagnol Iberdrola Renovables et ses 10 GW d'énergie éolienne, mais devrait atteindre 9,4 GW d'ici 2014.
Comme il l'avait annoncé, Enel compte vendre en Bourse jusqu'à 32% de sa filiale, qui est valorisée au total de 9 à 12 milliards d'euros, selon les analystes. Enel, l'une des compagnies d'énergie les plus endettées d'Europe, pourrait donc lever au moins 3 milliards d'euros, comme prévu, ce qui permettra de réduire son endettement. Enel pourrait aussi vendre une partie du capital au moment de l'introduction en Bourse.
Ce devrait être la plus grosse introduction d'Europe depuis celle d'Iberdrola Renovables, comparable en tout point à celle d'Enel puisqu'il s'agissait de la filiale verte de la compagnie espagnole d'électricité Iberdrola qui avait levé 4,1 milliards d'euros en décembre 2007.
Cette semaine, les autorités boursières italiennes ont autorisé le principe de la cotation, la première étape de la procédure d'introduction, et la première cotation est attendue pour début novembre. Une procédure de surallocation de 15% serait prévue, selon la presse.
« Quand nous mettrons le pied sur l'accélérateur, nous serons difficiles à égaler » (Joelle Pineau, directrice de la recherche en IA chez Meta)
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