Cette initiative devrait multiplier le nombre de fournisseurs de pièces détachées implantés dans la ville et générer un chiffre d'affaire de 200 milliards de RMB (53 milliards d'euros), selon la municipalité. Shenzhen, qui a été la première ville de Chine à mettre en service des taxis électriques (la E6 de BYD) dès le mois de mai de cette année, se positionnerait ainsi aux avant-postes de la stratégie chinoise qui a fait du véhicule électrique l'un des outils de sa politique d'efficacité énergétique et de protection de l'environnement.
Selon le ministre des Sciences et Technologies, Wang Gong, la capacité de production annuelle de voitures électriques en Chine devrait atteindre 1 million d'unités en 2020. Vingt-cinq villes du pays auraient déjà rejoint un programme mis sur pieds en 2009 pour progressivement remplacer par des véhicules électriques les flottes actuellement utilisées dans le transport public. Au total, 8,5 milliards de RMB auraient déjà convergé vers cette nouvelle industrie soutenue par le gouvernement qui octroie des subventions pour l'achat de véhicules électriques et véhicules hybrides rechargeables dans 13 villes du pays.
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