Avec l'installation d'une éolienne dans une entreprise de Blois (Loir-et-Cher), Weole Energy poursuit son maillage du territoire. Avec 30 salariés et 2,5 millions de ventes attendus cette année, contre 34.000 euros en 2008, la PME créée en 2007 se targue déjà d'être « le leader français du marché du petit éolien ». Elle dispose d'une solide assise financière après l'entrée, en 2008, de Crédit Agricolegricole Private Equity et de l'électricien alternatif Direct Energie qui ont apporté chacun 1 million d'euros.
« Nous sommes les seuls, explique son président Michel Galligo, à développer un partenariat opérationnel avec un distributeur d'électricité, cela permet de démultiplier nos capacités d'intervention. » Cet accord garantit aux clients de Weole un rachat automatique de leur électricité par Direct Energie, un atout depuis qu'une loi de 2007 a réservé l'obligation d'achat de la production éolienne aux seules installations situées dans une ZDE (zone de développement éolien). Ce rachat garanti assure aux clients un retour sur investissement en huit à dix ans. Spécialiste des petites éoliennes de 300 W à 20 KW et de moins de douze mètres de haut, Weole affirme détenir plus de la moitié d'un marché français très éclaté. L'an passé, le leader France Eoliennes a été liquidé, laissant la place à des PME comme Weole, Windeo ou Klug. Le potentiel est estimé à 250.000 éoliennes, dont 2.000 à 3.000 déjà en fonctionnement. Michel Galligo en est sûr : « Le petit éolien va devenir un marché grand public. »
Produire en France
Intégrateur de matériels importés notamment de Chine, Weole veut franchir une étape l'an prochain en produisant ses propres éoliennes. Ce qui suppose des fonds importants. C'est pourquoi Weole procédera à un nouvel appel de capitaux en 2010. Son objectif étant de porter Weole à 100 millions de ventes en 2014.
« Quand nous mettrons le pied sur l'accélérateur, nous serons difficiles à égaler » (Joelle Pineau, directrice de la recherche en IA chez Meta)
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