Trois anciens ingénieurs de la Saft viennent de mettre au point une roue «?verte?», autonome. «?Cette roue autonome en énergie n'intègre pas seulement une motorisation électrique mais aussi la source d'énergie nécessaire à sa propulsion. Il s'agit de batteries-accumulateurs rechargeables?» explique Antoine Juan, cofondateur avec Florian Gardes et Jérôme Pénigaud de la société Ez-Wheel.
Il aura fallu plus de deux années d'études pour que cette roue voie le jour en 2009. Les trois jeunes créateurs misent sur le marché des petits engins roulants susceptibles d'être motorisés. Ez-Wheel mise donc essentiellement sur les vélos électriques, mais aussi sur le BTP (brouettes, diables), les chariots de manutention ou encore le secteur médical avec, notamment, les fauteuils roulants et les lits médicalisés.
Tous les engins de moins de 500?kg peuvent être équipés d'une ou plusieurs roues autonomes. «?Nous utilisons des batteries nickel métal hydrure (NiMH) ou lithium-ion quand nous rencontrons des contraintes de poids?», précise Antoine Juan qui poursuit : «?Notre produit vedette reste la roue de vélo. C'est simple et facile. On change la roue arrière et en quelques minutes on obtient un vélo électrique.?»
Lauréate du Concours national d'aide à la création d'entreprises innovantes, la société est hébergée dans la pépinière de Girac, à Angoulême (Charente). Elle est aujourd'hui en phase de réalisation des prototypes. Ez-Wheel s'appuie sur deux partenaires de poids, Saft et Leroy-Somer, chargés de l'industrialisation à compter de l'été prochain. La capacité de production est estimée à 50.000 roues par an. z-Wheel recrute et vise une dizaine de personnes sous contrat dès cette année. Thierry Thomas
« Quand nous mettrons le pied sur l'accélérateur, nous serons difficiles à égaler » (Joelle Pineau, directrice de la recherche en IA chez Meta)
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