Le principe d'un soutien au transporteur plutôt qu'à l'armateur est également défendu par le Bureau de promotion du shortsea shipping (PB2S), l'association française qui regroupe toute la chaîne de transport. Dans la « proposition concrète d'écobonus à la française » qu'il vient de transmettre aux pouvoirs publics, le BP2S réalise des simulations de report modal en partant d'une aide de 0,010 ? par tonne-kilomètre routière évitée, en ligne avec la méthode de calcul européenne des « coûts externes ». Pour une remorque routière ou un conteneur, a calculé Jean-Marie Millour, délégué général, cela signifierait par exemple une aide (à l'utilisateur de transport) légèrement supérieure à 150 ? pour un parcours Le Havre-Bordeaux, d'un peu plus de 100 ? pour La Rochelle-Bayonne ou un peu moins de 100 ? pour Sète-Nice. « Sur l'ensemble des liaisons, avec des départs quotidiens dans chaque sens, le montant de l'aide atteindrait environ 2 millions d'euros par an, mais générerait dans le même temps plus de 50 millions d'économies sur les plans social et environnemental ».
Aider le transporteur plutôt que l'armateur
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