Rome poursuit sa politique d'assainissement de l'économie

Le ministre italien du Trésor, Carlo Ciampi, a précisé que son gouvernement souhaite un retour de la lire dans le mécanisme de change européen « dès l'automne prochain », dans un entretien publié vendredi par « le Figaro ». « L'Italie a l'intention d'ouvrir un dialogue avec ses partenaires pour considérer un retour de la lire dans le SME dès l'automne prochain », expliquait Carlo Ciampi. Au plan macroéconomique, la croissance reste faible, l'inflation est orientée à la baisse et la rigueur budgétaire renforcée... Ainsi, l'économie italienne semble rejoindre, progressivement, le cheminement de la plupart des économies européennes, avec ses avantages (taux d'intérêt sur une pente descendante, confiance accrue des investisseurs, ...) et ses inconvénients (chômage en hausse). A ce propos, Romano Prodi a annoncé que le ministre du Travail proposera d'ici à quinze jours un paquet de mesures pour l'emploi en Conseil des ministres. Le PIB italien n'a progressé que de 0,5 % au premier trimestre (+ 1,5 % sur un an). Commentant les chiffres de l'inflation, le patron du groupe industriel Fiat, Cesare Romiti, a accueilli avec enthousiasme la nouvelle baisse des prix à 3,9 %, sur un an. Pour l'économiste Fabrizio Onida, président de l'ICE (Institut du commerce extérieur), l'inflation a entamé un « cycle vertueux ».
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