Le Funcinpec, parti du premier co-Premier ministre cambodgien, le prince Norodom Ranariddh, a démenti hier après-midi s'être mis d'accord sur un cessez-le-feu avec les forces rivales loyales au second co-Premier ministre, Hun Sen. Un diplomate a cité des responsables du Funcinpec selon lesquels des renforts étaient attendus, aujourd'hui, dans la capitale cambodgienne en vue de poursuivre les combats. « Je ne sais pas si cela va se produire, mais c'est leur intention », a-t-il dit. D'autres diplomates occidentaux ont cité pour leur part des responsables du Parti du peuple cambodgien (PCC) de Hun Sen, selon lesquels les combats allaient également se poursuivre. Depuis deux jours des combats font rage entre ces deux factions dans la capitale Phnom Penh et des milliers d'habitants tentent de fuir le centre-ville. L'ambassade de France a été par ailleurs touchée par des obus de mortier. n
Violents affrontements entre les deux factions au pouvoir à Phnom Penh
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