« L'appétit vient en mangeant.» Ce dicton s'applique au constructeur italien Fiat. Redressé par Sergio Marchionne, son administrateur délégué, Fiat vient de négocier avec succès son entrée au capital du constructeur américain Chrysler. Les deux groupes sont complémentaires sur le plan géographique et en termes d'offre. À peine rentré en Europe, le responsable de Fiat se rendra ce lundi en Allemagne pour discuter d'une éventuelle entrée au capital d'Opel, filiale allemande de l'américain General Motors qui doit vendre ses actifs non stratégiques pour échapper à la faillite. L'accueil réservé à Fiat est cette fois plus froid. Les syndicats d'Opel redoutent des licenciements massifs, car les deux firmes sont implantées en Europe et proposent des gammes de voitures en concurrence frontale. Ces initiatives démontrent la volonté de Fiat d'atteindre le plus vite possible une taille critique lui permettant d'être rentable. Reste à savoir comment l'italien compte mener avec succès de tels chantiers. Pages 2-3 et éditorial page 9

latribune.fr

18 Mai 2009, 1:36

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