En deux mois, WAll Street a effacé 25 % de pertes

L'équipe dirigeante de Citigroup peut souffler. La menace de voir son titre tomber dans la catégorie « penny stocks », en passant par deux fois sous le dollar début mars, semble loin aujourd'hui. La note interne, divulguée par la presse américaine le 10 mars dernier, évoquant le retour aux bénéfices en janvier et février, est tombée à point nommé. Elle a électrisé Wall Street, qui s'est repris à espérer. Le pire de la crise financière était peut-être enfin passé. Quelques statistiques sur l'immobilier, les directeurs d'achat ou la confiance des ménages ont nourri le v?u d'une stabilisation de l'économie américaine. Et la Réserve fédérale, encore prudente, y est allée de son pronostic d'une sortie de la récession dès cette année. C'était hier encore le sens des propos de son président, Ben Bernanke, devant le Congrès. En deux mois, les 25,1 % de pertes constatés le 9 mars dernier sur l'indice S&P 500 ont été effacés. Lundi, l'indice s'est hissé jusqu'à 907,24 points, à 0,44 % au-dessus de son niveau de clôture de l'exercice 2008. Regonflé après un rebond de 34,1 %, Wall Street a repris son souffle hier. Pour mieux repartir?? Le S&P 500 est encore en retrait de 42,4 % par rapport à son point haut d'octobre 2007. C. F.
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