Le travail du dimanche, Nicolas Sarkozy n'en parle pas le mercredi. Même devant les députés et sénateurs conviés à l'Élysée pour les v?ux au Parlement. La réforme devait être examinée à l'Assemblée avant Noël. Mais la guérilla menée par la gauche sur l'audiovisuel public a contraint le gouvernement à repousser le débat en janvier, puis finalement à le reporter sans indication de calendrier. Surtout, Nicolas Sarkozy souhaite que les élus aient à c?ur de construire « une démocratie mature ». L'Assemblée doit se pencher à partir du 13 janvier sur la réforme du fonctionnement du Parlement, conséquence directe de la révision constitutionnelle. « Personne ne reviendra sur cette réforme, surtout pas ceux qui ne l'ont pas votée », a lancé le chef de l'État, qui dénonce « le spectacle un peu consternant des amendements déposés à la brouette ».« Balle au centre »Il a profité de la présence d'élus de droite et de gauche pour monter également en défense sur le plan de relance qui était débattu hier après-midi à l'Assemblée nationale. « J'entends bien les critiques sur le pouvoir d'achat, a-t-il dit, mais, si la relance par la consommation, ça marchait, ça se saurait ! » « Une relance par la consommation, il y en a eu une sous Mitterrand et une sous Chirac, un partout, la balle au centre », a insisté le chef de l'État. H. F.

latribune.fr

20 Jan 2009, 1:28

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