udiovisuelLe moment de vérité approche pour les télévisions locales, dont beaucoup sont dans une situation financière difficile. Elles doivent d'abord trouver une régie publicitaire, suite à la défection de TF1. La Une avait été retenue à l'automne 2007 par le GIE TLA Publicité, regroupant une trentaine de chaînes locales. Mais ce contrat s'est avéré décevant, générant seulement 2 millions d'euros de chiffre d'affaires en 2008, moins qu'espéré (3,5 millions) et quasiment autant qu'en 2007. TF1 a donc décidé de le dénoncer, et n'assurera plus la régie au-delà de fin septembre.Surtout, les TV locales espèrent améliorer leur économie en utilisant la syndication. Dans ce concept venu des États-Unis, elles reprendraient toutes un même programme, limitant le contenu local à quelques heures par jour. Dix-neuf journaux régionaux, actionnaires d'une vingtaine de chaînes, ont lancé, via leur GIE Télévision Presse Régions, un appel d'offres pour choisir un prestataire unique (lire « La Tribune » du 28 mai).Trois candidats étaient en lice initialement. Mais la société Total Screen, qui associe Xavier Gouyou-Beauchamps, Pascal Josèphe et Philippe Lefebvre (président de la société Tout sur l'Écran qui produit notamment « On n'est pas couch頻), a d'abord quitté la course.choix à confirmerMardi soir, un autre candidat, NRJ, a annoncé qu'il « suspendait sa participation à la procédure », tout en étant « prêt à reprendre les discussions ». La radio de Jean-Paul Baudecroux est en désaccord sur deux demandes des TV locales. D'abord, les chaînes demandent à ce que le prestataire reprenne la régie publicitaire à compter d'octobre, et garantisse un revenu minimal de 2 millions d'euros en 2010. Ensuite, les chaînes veulent choisir leur marque, ou au moins être copropriétaires de la marque, alors que NRJ veut imposer sa marque « Nostalgie TV ».Le seul candidat qui reste en lice est donc Vivolta, la chaîne de Philippe Gildas ciblant les plus de 45 ans. Elle est conseillée par Bryan Garnier, et associée pour la régie à France Télévisions Publicité. Elle s'était lancée sur ce créneau en rachetant Syn.TV, la société de syndication créée en 2006 par Philippe Micouleau.Les chaînes doivent maintenant confirmer le choix de Vivolta. Ensuite, ce dernier veut lever plusieurs millions d'euros auprès de financiers. Cela permettra de financer la syndication des premiers programmes, ainsi que la reprise d'une partie du capital des chaînes, celles dont des actionnaires veulent se désengager.

latribune.fr

22 Juill 2009, 1:47

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