Quand l'apprentissage fait ses preuves

L'avenue Bosquet, dans le très chic VIIe arrondissement de Paris. Un bel immeuble des années 1970. À l'intérieur, des salles modernes équipées des derniers équipements high-tech. Et pas un seul étudiant. Au Ciffop, un mastère 2 en ressources humaines de l'université de Paris II, ils sont tous en entreprise. À plein-temps. En apprentissage. De mai à septembre. Payé. Entre 80 % et 120 % du Smic. Pas mal pour étudier en fac ! Cette période suit deux mois de formation académique à plein-temps et six mois d'alternance au rythme de trois semaines en entreprise et une semaine en cours. D'autres universités, comme la scientifique Paris VI, ont créé des centres de formation d'apprentis en partenariat avec des entreprises qui participent à la formation des étudiants et les rémunèrent pendant leur scolarité. Les facs aident leurs étudiants. Ceux du Ciffop, par exemple, bénéficient d'une aide solide pour trouver des employeurs accueillants. Le diplôme emploie une responsable des relations avec les entreprises. Elle anime un important réseau, invite les DRH à des rencontres, aide les étudiants à rédiger CV et lettres de motivation. Bilan : 100 % d'une promotion signent leur contrat d'apprentissage avant de débuter la formation. Inutile de préciser que tous trouvent un emploi à la sortie. P. J. Une aide solide pour trouver des entreprises qui embauchent.
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