La Power Plate habillée par KenzoCette machine de musculation au look de pèse-personne rétro est au corps ce que le Botox est au visage?: indolore, rapide voire spectaculaire. On vous explique comment ça marche.On la connaissait grise ou blanche, chocolat parfois. La voici framboise, avec un corps turquoise et un dessin floral digne d'une serre tropicale. C'est la nouvelle Power Plate habillée par le couturier Kenzo Takada. L'homme en est fou. Et, sans rougir, en fait la promotion?: à 70 ans, il montre un corps de trentenaire. La Power Plate a fait son apparition en France il y a cinq ans et s'est installée dans 300 centres. Aujourd'hui, elle s'invite de plus en plus chez les particuliers.Son principe est simple?: on monte sur la plate-forme pour réaliser des postures de gymnastique. Les vibrations de son plateau multiplient alors l'effort musculaire. On débute généralement par un petit échauffement, type course à pied, pour enchaîner ensuite abdos, fessiers, triceps et tout ce qui mérite qu'on s'y attelle. Selon les exercices et son niveau musculaire, il est possible d'intensifier les vibrations. Le meilleur moment?? La fin de la séance lorsque, pour détendre les muscles, on allonge son dos ou ses cuisses sur le plateau en vibration maximum. Vingt minutes de Power Plate équivaudraient à 1?h?30 de sport, assurent ses promoteurs, le muscle étant sollicité par les vibrations à 98 % quand une activité sportive lambda le contracte à 40 %.Avis aux sportifs, aux vrais?: cet engin n'est pas pour eux. Car si vous aimez ressentir l'effort, dépenser énergie et eau, les vibrations auront tôt fait de vous agacer. À l'inverse pour tous les soucieux de leur ligne, adeptes de l'éternelle jeunesse, ou simplement un brin paresseux, alors là oui la Power Plate est l'engin idéal. Et, en l'occurrence, celle-ci a un atout de taille pour trôner dans une salle de bains ou une chambre à coucher?: elle est décorative.Mais sachez qu'au début l'impression peut se révéler un peu désagréable?: sentiment de secousse dans la tête et les dents. Cela n'a pas empêché toute la planète du show-business de s'en enticher. Ambassadrice de choc, Mireille Darc apparaissant nue lors d'une générale avait attribué sa plastique de rêve à l'engin miraculeux. Présentant l'autre soir au domicile de Takada Kenzo sa nouvelle machine, son importateur en France le Belge Koen Vandenhoeck n'était pas peu fier. Il espère bien réitérer l'expérience avec d'autres couturiers. Pourquoi pas avec Jean-Paul Gautier, déjà converti à l'engin. Un petit pull marin lui irait à merveille.Sophie Péters

latribune.fr

29 Mai 2009, 1:43

Partager :