Les salariés de lear et de trèves ont peut-être trouvé un moyen d'action plus efficace

quick editPSA, des sous !face à la menace de fermeture de leurs usines, les salariés ne savent plus à quel saint se vouer. En appeler directement à l'État, comme à Gandrange, montre vite ses limites. Comme disait Lionel Jospin, l'État ne peut pas tout. Séquestrer des cadres dirigeants peut soulager, mais cette pratique est hors la loi et donc dangereuse. Menacer, enfin, de tout brûler n'est plus écologiquement correct. Les salariés en grève de Lear et de Trèves, deux sous-traitants de PSA, ont peut-être trouvé un moyen d'action plus efficace : manifester directement devant l'usine, aux cris de « PSA, des sous ». Autrement dit, mettre le donneur d'ordres devant ses responsabilités. De quoi aussi rappeler à l'État, qui s'est porté au secours des constructeurs et des grands équipementiers, que la filière automobile, c'est aussi des centaines de PME asphyxiées.ParLe Tribu
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