Parisot défend une croissance sans intervention de l'État

C'est d'une même voix que les représentants patronaux de cinq pays membres du G8 (France, Allemagne, Grande-Bretagne, États-Unis et Italie) se sont exprimés vendredi sur la crise financière et ses conséquences. Tous approuvent, dans une déclaration commune, les différents plans élaborés pour sécuriser et soutenir les institutions financières, défendent l'économie de marché et rappellent, de manière ferme, que l'intervention de l'État dans l'économie ne doit pas être durable." Plus que tout, nous voulons dire aujourd'hui combien nous croyons dans l'entreprise privée et combien nous estimons qu'il faut que le grand public comprenne que c'est par l'entreprise qu'on trouvera la solution vers la croissance, pas par les États, pas même par la coopération des États ", a indiqué Laurence Parisot, la présidente du Medef, à l'initiative de cette rencontre. Et celle-ci de poursuivre : " Nous pensons qu'il était bon, nécessaire et utile que les États interviennent, parce que c'était la sécurité de tous, des biens et des personnes, qui était en jeu. Mais une fois que ceci est fait, la création de richesses ne peut venir que de nos entreprises. " Même son de cloche d'Emma Marcegaglia, présidente de la Confindustria italienne, pour qui " les États et les gouvernements ne doivent être qu'un acteur temporaire sur le marché du travail " mais qu' " après la crise le marché devra fonctionner par lui-même " .UNE " TASK FORCE" PATRONALEDans leur déclaration commune, les cinq leaders patronaux se sont engagés à travailler ensemble afin de " préparer la position commune des entreprises pour les futurs débats internationaux " et à " échanger [leurs] informations et [leurs] idées sur les évolutions de la situation financière et leur impact sur l'économie ". Ils ont également décidé de constituer une task force destinée à préparer des propositions communes sur la supervision transfrontalière, les agences de notation, la transparence, la révision des règles comptables et la gouvernance des entreprises.
Commentaire 0

Votre email ne sera pas affiché publiquement.
Tous les champs sont obligatoires.

Il n'y a actuellement aucun commentaire concernant cet article.
Soyez le premier à donner votre avis !

-

Merci pour votre commentaire. Il sera visible prochainement sous réserve de validation.