Une carte à jouer  ?

Paradoxe : même si la crise touche plus particulièrement l'immobilier résidentiel, les prochains mois pourraient être bénéfiques pour les SCPI d'habitation. En effet, pour Jean-Marc Coly, directeur général d'UFG REM, « les promoteurs semblent avoir du mal à vendre les programmes en cours de commercialisation, ce qui devrait entraîner un ajustement du prix de l'immobilier d'habitation. Parallèlement, les loyers se maintiennent. Il y aura donc paradoxalement bon nombre d'opportunités d'investissement dans les prochains mois pour les capitaux qui nous seraient confiés aujourd'hui ».Pour l'heure, les SCPI d'habitation représentent une part minime dans la capitalisation globale. Cela est principalement dû au fait que les immeubles concernés par les SCPI fiscales restent souvent sous-loués, n'assurant donc pas la rentabilité du placement. Malgré cela, certaines associations d'investisseurs comme l'APPSCPI (Association de porteurs de parts de SCPI) considèrent que la SCPI est un « excellent produit en vue de la retraite, elle devrait aussi avoir une fonction citoyenne ». Et pourquoi pas, comme le souligne l'association, présenter un moyen de financement de logements à buts sociaux comme les résidences universitaires ou de retraite. M. L.
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