Loi Tepa  : le bilan d'une réforme ? symbole

Curieux anniversaire. Le secrétaire général de l'UMP, Xavier Bertrand, a salué hier le « succès » de la loi Tepa (travail, emploi, pouvoir d'achat), qui fête aujourd'hui ses 2 ans. Mais, au même moment, l'Acoss, la banque de la Sécurité sociale, a publié des statistiques montrant une forte baisse du nombre d'heures supplémentaires au deuxième trimestre. Du coup, les salariés concernés se montrent amers (voir ci-contre). Or la relance des heures supplémentaires était la mesure phare. À travers elle, le candidat Sarkozy voulait traduire dans les faits son slogan « travailler plus pour gagner plus ». Le résultat est mitigé : il est vrai que la conjoncture est plus propice au chômage partiel qu'aux heures sup.L'autre dispositif très symbolique, c'était la mise en place d'un nouveau bouclier fiscal ? les impôts ne doivent pas représenter plus de la moitié des revenus ? accompagnée d'une réduction d'impôt sur la fortune pour investissement dans les PME. Ce paquet-là a permis à la gauche de dénoncer, dès 2007, « une loi profitant aux riches », sans que le gouvernement parvienne à répondre à cette critique, d'autant que les dernières statistiques tendent à accréditer cette thèse. « Sur Tepa, nous avons perdu la bataille de la communication », se serait plaint Nicolas Sarkozy. Reste donc la réduction d'impôt pour investissement immobilier (intérêt d'emprunt), qui a son utilité, et la suppression des droits de succession, sur laquelle Xavier Bertrand insiste aujourd'hui, évitant les sujets qui fâchent?
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