« entre cour et jardin », la fête des artistes et des paysagistes

festival Créé en 1999, le festival « Entre cour et jardin », en Bourgogne, a été le premier à permettre à des artistes de s'exprimer dans des jardins et lieux remarquables. « Les spectacles prennent en compte la dimension des lieux, qu'elle soit géographique, historique, sociale ou esthétique », souligne Frédéric Bonnemaison, son directeur. Pour cette dixième édition, qui se tient du 22 au 30 août, les organisateurs ont choisi de programmer des spectacles existants, et non pas des créations comme les années précédentes. « Ce sera l'occasion de redécouvrir des lieux familiers ou, à l'inverse, de découvrir un lieu insolite pour le type de spectacle », ajoute Frédéric Bonnemaison. L'occasion également de célébrer le vingtième anniversaire des jardins de Barbirey-sur-Ouche qui accueillent le festival depuis ses débuts. Vingt ans de réinvention et de renaissance pour ces « jardins de paysages » exceptionnels, aujourd'hui restaurés grâce à l'engagement de leurs propriétaires successifs et aux interventions d'artistes et paysagistes conquis par les lieux.parcours entrecroisésLe coup d'envoi du festival sera donné au parc de la Colombière, à Dijon, avec le spectacle « Bande passante ». Mathias Poisson et Manolie Soysouvanh proposeront une promenade sonore, véritable transfiguration des lieux. Les spectateurs profiteront d'une balade avec bande-son individuelle. Accompagnés par un guide, deux groupes suivent des parcours qui s'entrecroisent jusqu'au lieu de représentation.Progressivement, les guides deviennent acteurs et danseurs et la promenade devient spectacle. Au jardin des sciences de l'Arquebuse, toujours à Dijon, Fanny de Chaillé présentera « Nos Illusions perdues ». À mi-chemin entre théâtre et danse, elle propose un spectacle drôle et joue les chorégraphes démiurges. La nature est prise comme un écrin tout-puissant qui soumet finalement les artistes, avec humour et dérision. Et comme toujours, le festival se clôturera, à Barbirey, par une « Quermesse de Menetreux » recréée par la compagnie Opus (Office des phabricants d'univers singuliers). « Ce festival se veut vraiment un moment particulier et privilégié, insiste Frédéric Bonnemaison. Quand bien même le spectacle ne plaît pas, le jardin est là pour réjouir. »
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