Pendant la crise, la spéculation continue

Quelques petits malins tentent de profiter de la crise immobilière, quitte à prendre de gros risques. Salee Wichienpaisan, secrétaire dans une entreprise de la City, a acheté en octobre deux studios à Liverpool, malgré un salaire de seulement 1.400 euros nets par mois. Son truc ? Les deux appartements ont été vendus par un prometteur immobilier qui les a bradés, ne trouvant pas d'acheteurs à cause de la crise. Il a donc accepté une baisse du prix de presque 25 %. En prenant un prêt ne remboursant que les intérêts, Salee doit payer 550 livres (610 euros) chaque mois, qu'elle espère couvrir en louant les studios. Mais, pour l'instant, elle n'a pas trouvé de locataire. Si elle avoue sa « nervosit頻, elle estime que le risque vaut la peine d'être pris : « Dans le pire des cas, je peux les revendre, et leur prix actuel demeure au-dessus de ce que je les ai achetés. » Du moins pour l'instant? Et le moindre dérapage ? perte d'un emploi ou non-paiement d'un locataire ? risque de mener rapidement à une saisie immobilière. E. A.
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