Soutien conjoint des États-Unis et du Canada à l'automobile

À la rescousse du secteur automobile, les plans américain et canadien, respectivement annoncés vendredi et samedi, totalisent à eux deux près de 15 milliards d'euros. Samedi, George W. Bush a justifié l'aide apportée, soit 12,5 milliards d'euros (17,4 milliards de dollars) dont 9,6 milliards d'aide immédiate. Cette dernière « correspond à des prêts qui devront être remboursés », a insisté le président des États-Unis. Il a précisé que ces prêts seront interrompus si les constructeurs ne font pas la preuve de leur viabilité d'ici au 31 mars, date de fin des attributions. General Motors (GM) recevra 6,7 milliards d'euros en décembre et janvier, puis 2,9 milliards en février. Chrysler bénéficiera de 2,9 milliards. réaction « rapide »Barack Obama, président élu qui entrera en fonctions le 20 janvier, a qualifié ce plan de « mesure nécessaire ». L'aide canadienne, annoncée samedi, s'élèvera à 2,4 milliards d'euros (4 milliards de dollars canadiens), en échange du maintien de l'activité du secteur dans la province d'Ontario. Ce plan prévoit un prêt de 1,8 milliard d'euros à GM et de 600 millions à Chrysler (20 % du plan américain soit la part du Canada dans la production automobile nord-américaine)?: une « condition fondamentale », selon le Premier ministre canadien, Stephen Harper. GM a salué un « important message de stabilit頻 et Ford, qui n'a demandé aucun prêt mais une ligne de crédit au Canada, a approuvé la « rapidit頻 de la réaction. L'équipementier américain Visteon renonce à son objectif de vente en 2008, après avoir réduit à la baisse sa prévision de chiffre d'affaires de 431 millions d'euros, à 6,7 milliards d'euros en 2008.Marine Relinge
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