Pour Siemens, le plan de relance français offrirait un potentiel d'au moins 200 millions d'euros d'entrées de commandes additionnelles. Même si cela reste inférieur aux opportunités des plans américains ou chinois, le président de Siemens France, Philippe Carli, explique que ce chiffre n'intègre pas les grands projets, notamment le « Grand Paris ». Il insiste sur l'« ADN environnemental » de la filiale française, en dehors même des énergies renouvelables. « Notre projet Néoval de métro automatique a reçu un financement d'Oséo, pour développer un nouveau système de récupération de l'énergie de freinage », relève-t-il. Malgré la sortie d'Areva NP, Siemens France continue aussi à vouloir jouer un rôle dans les projets nucléaires. La filiale se dit en bonne position pour profiter du Grenelle de l'environnement ou du projet Hôpital 2012. En termes d'emplois, Siemens France, qui a mené l'an dernier un plan de suppression de postes basé sur des départs volontaires, n'entend pas pour le moment aller plus loin et affirme avoir déjà réalisé 500 embauches cette année.

latribune.fr

04 Juill 2009, 1:40

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