chronique des marchésLe Congrès américain vient de finaliser le processus d'autorisation de la vente de 403,3 tonnes d'or du Fonds monétaire international (FMI). Il ne manque plus que la signature du président Obama pour que le Fonds puisse agir. Il aura fallu plus de deux ans pour rendre effective la décision de principe mettant sur orbite cette opération prise en janvier 2007. Il en faudra encore deux ou trois selon les spécialistes de Société Généralecute; Générale pour que la vente soit effective. Ce rythme n'est donc pas de nature à perturber les cours du métal précieux. Hier, l'once en retombant sous les 920 dollars a certes cédé du terrain, mais les observateurs n'y voient que la conséquence directe de la fermeté récente du dollar : elle conduit les investisseurs à moins solliciter des couvertures sur les métaux précieux pour se protéger contre la baisse du billet vert. Cette tendance apparaît responsable du mouvement qui a conduit à une baisse de plus de 70 dollars du cours de l'once sur le marché à terme new-yorkais du Comex depuis début juin. Si les ventes d'or du FMI influent si faiblement sur le marché malgré leur importance au regard de la production mondiale de près de 2.300 tonnes, c'est qu'il est fort probable que les opérateurs n'en voient même pas l'ombre. Tout comme ils ne perçoivent pas les ventes des banques centrales européennes qui se délestent de quelques dizaines de tonnes chaque mois, avec des pointes au-dessus de 40 tonnes en mai 2008 et en avril 2009. L'essentiel de ces cessions se fait au profit de banques centrales asiatiques qui restent à l'affût des désengagements des Occidentaux vis-à-vis de la relique barbare. La Chine qui a réévalué ses réserves de près de 400 tonnes, en avril dernier, en passant le cap des 1.000 tonnes, figure au premier rang des acheteurs potentiels Christophe tricaud

latribune.fr

04 Juill 2009, 1:42

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