Après la banque et l'automobile :

Tous ne mourraient pas, mais tous étaient touchés. La crise économique qui a déjà ébranlé la banque et l'automobile est en train de déstabiliser la grande distribution. Les géants du secteur n'en sont pas encore à se tourner vers l'État pour tendre leurs sébiles. Ils ne cachent pas néanmoins leurs inquiétudes. En Europe, la grande distribution devait déjà faire face à la concurrence de l'e-commerce et, pour les grandes surfaces implantées en périphérie des villes, à la flambée des prix de l'essence, elle doit maintenant réagir à la déprime des consommateurs. Partout en Europe, les grandes enseignes se trouvent affectées par la chute de la consommation et par les exigences accrues de leurs clientèles. Au Royaume-Uni, Woolworths a annoncé la fermeture, dès le 5 janvier, de ses 800 magasins et la suppression de 27.000 emplois. En Allemagne, les grands magasins Karstadt sont en difficulté, au grand dam de leur actionnaire, le groupe Arcandor ; Metro est déficitaire. En France, Carrefour a publié, il y a quelques jours, un deuxième avertissement sur ses résultats. Globalement, les ventes de Noël s'avèrent jusqu'à présent plutôt décevantes. Par leur chiffre d'affaires comme pour leur résistance en Bourse, ce sont les distributeurs spécialisés dans les bas prix (le néerlandais Koninklijke Ahold ou l'allemand Rewe notamment) qui résistent le mieux. pages 2-3 et éditorial page 9
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