Outre-Atlantique, les bonus n'ont jamais disparu, comme en témoigne l'annonce des provisions de 11 milliards de dollars constituées par Goldman Sachs au premier semestre. Très déterminé à calmer les excès de rémunérations, le président Obama a depuis revu à la baisse ses ambitions en la matière. Il a tout de même chargé Kenneth Feinberg de superviser les rémunérations dans les sept entreprises les plus renflouées par l'État. La Chambre des représentants a pour sa part adopté le 31 juillet dernier un projet de loi visant à donner plus de pouvoir aux actionnaires pour contrôler les rémunérations de toutes les entreprises aidées pendant la crise. Le texte prévoit la mise en place de nouvelles règles visant à empêcher les établissements financiers d'adopter des systèmes de rémunération incitatifs à la prise de risques. Reste à faire voter le texte par le Sénat, ce qui n'est pas gagné.
États-Unis : la loi du dollar reste la plus forte
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